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Aphorismes L’Irak, entre l’éléphant de George W. et l’âne de Philippe Percy KEMP

Serait-ce parce que l’éléphant est l’emblème du Parti républicain, que le président George W. Bush se comporte en Irak comme un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Toujours est-il qu’il y broie tout et tout le monde sur son passage, gaspillant chemin faisant quatre cents milliards de bons dollars appartenant de droit au contribuable américain. Et tout cela en vain, puisqu’il n’est pas plus avancé aujourd’hui qu’il ne l’était, au printemps de 2003, au lendemain de la chute de Saddam Hussein. George W. n’en revient pas moins à la charge et demande à présent au Congrès une rallonge de cent nouveaux milliards de dollars pour soutenir son effort de guerre et parachever l’œuvre destructrice qu’il a commencée entre le Tigre et l’Euphrate. Les démocrates, qui contrôlent désormais le Congrès et les cordons de la bourse, seraient bien inspirés de lui refuser ces nouveaux subsides et d’utiliser plutôt l’argent du contribuable à des fins plus pragmatiques. D’autant qu’une infime partie de la somme que George W. exige aujourd’hui suffirait, pour peu que l’on en usât judicieusement, à permettre aux États-Unis de conquérir ce sans quoi on ne peut jamais espérer pacifier un pays : le cœur de ses habitants. C’est en tout cas ce que suggère cette histoire, riche en enseignements, que Plutarque rapporte à propos de Philippe de Macédoine, le génial géniteur d’Alexandre le Grand. Désireux de s’emparer d’un poste fortifié, Philippe, lorsque ses éclaireurs lui rapportèrent que le fortin en question était tout à fait inaccessible et imprenable, leur demanda : « Serait-il même inaccessible à un âne chargé d’or ? » Or, si l’éléphant est l’emblème des républicains, c’est bien l’âne qui est l’emblème des démocrates. Pour peu que cet âne-là s’apparente à celui de Philippe de Macédoine, il pourrait fort bien réussir là où l’éléphant caparaçonné de George W. a lamentablement échoué. Article paru le Jeudi 21 Décembre 2006
Serait-ce parce que l’éléphant est l’emblème du Parti républicain, que le président George W. Bush se comporte en Irak comme un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Toujours est-il qu’il y broie tout et tout le monde sur son passage, gaspillant chemin faisant quatre cents milliards de bons dollars appartenant de droit au contribuable américain. Et tout cela en vain, puisqu’il...