Rechercher
Rechercher

Actualités

Ski alpin - L’Autrichien Maier retrouve la piste où il a fait ses débuts sur le circuit mondial en février 1996 L’Autriche espère retrouver sa « Wunderteam » à Hinterstoder

Débâcle, crise ou déroute, l’Autriche ne sait comment qualifier les performances de son équipe masculine en Coupe du monde de ski alpin et espère que l’étape de Hinterstoder, avec un super-G aujourd’hui et un géant demain, marquera le réveil de la « Wunderteam ». À Alta Badia (Italie), lundi, l’Autriche, souvent surnommée la « République du ski » en référence à sa domination sans partage, est tombée bien bas. Son leader Benjamin Raich a enfourché dans la deuxième manche et aucun de ses représentants n’a terminé dans les trente premiers du slalom : il faut remonter à mars 1986 pour retrouver trace d’une telle déroute entre les piquets serrés et à janvier 2003 pour la dernière épreuve de Coupe du monde masculine sans un seul point autrichien. « C’est décevant, on ne peut pas dire le contraire », admet Raich, lauréat du classement général de la Coupe du monde la saison dernière et seul Autrichien à s’être imposé cette saison (slalom de Levi en Finlande). « Mais il n’y a rien à changer : je vais continuer à tout risquer, car quand on assure, on ne gagne pas », martèle le double champion olympique (slalom et géant) qui pointe à une décevante 9e place du classement général à 171 points du Norvégien Aksel Lund Svindal. L’encadrement autrichien aborde l’étape à domicile de Hinterstoder avec autant d’optimisme. Dénériaz en forme en super-G « Il nous faut continuer à travailler sans répit et je suis sûr que très rapidement, les Autrichiens vont retrouver les podiums », assure Hans Pum, le directeur de l’équipe d’Autriche. S’ils ne sont pas (encore) « assassinés » par la presse de leur pays, Raich, Hermann Maier et autres le doivent en grande partie aux résultats de leurs compatriotes femmes (six victoires en 9 courses) et surtout à l’étonnant éparpillement, au sommet du ski masculin. Après 12 courses, la Coupe du monde s’est transformée en assemblée générale des Nations unies : 11 skieurs différents provenant de neuf nations l’ont emporté sans parvenir à dessiner une hiérarchie claire. Svindal grappille bien des points dans toutes les disciplines (397 points pour le vainqueur du super-combiné de Beaver Creek), mais reste sous la menace du Suisse Didier Cuche (363 points) et surtout de l’Américain Bode Miller (340 points). Miller, qui est le seul à avoir remporté deux épreuves cette saison (descente de Beaver Creek, super-G de Val Gardena), pourrait dans le super-G d’aujourd’hui faire encore plus douter l’Autriche. Mais l’arme fatale du ski autrichien, « Herminator », est bien déterminé à s’imposer dans le géant : c’est en effet à Hinterstoder que Maier, alors âgé de 23 ans et en marge du système autrichien, avait fait en 1996 ses débuts en Coupe du monde. Du côté français, le champion olympique de descente Antoine Dénériaz tentera de confirmer sa montée en puissance entrevue lors des entraînements de la descente de Val Gardena, non confirmée en course (abandon). Dénériaz a signé ses meilleurs résultats cette saison en super-G (5e à Lake Louise, 18e à Val Gardena). Le groupe technique sera emmené dans le géant par le vice-champion olympique Joël Chenal, 16e du géant d’Alta Badia (Italie), de retour après s’être débarrassé de douleurs dorsales. Le programme (heure locale) Aujourd’hui : super-G à 13h00 Demain : 1re manche à 11h30, 2e manche à 14h30.

Débâcle, crise ou déroute, l’Autriche ne sait comment qualifier les performances de son équipe masculine en Coupe du monde de ski alpin et espère que l’étape de Hinterstoder, avec un super-G aujourd’hui et un géant demain, marquera le réveil de la « Wunderteam ».
À Alta Badia (Italie), lundi, l’Autriche, souvent surnommée la « République du ski » en...