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Actualités - CHRONOLOGIE

Rizk dément avoir subi des pressions pour démissionner

Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a démenti hier les rumeurs selon lesquelles des pressions auraient été exercées sur lui pour qu’il démissionne, soulignant que sa présence au sein du gouvernement est bien plus bénéfique pour tout le monde, aussi bien pour les loyalistes que pour l’opposition. « Mon avis, qui sort du lot, se complète avec ma position ministérielle. J’espère que ma contribution servira à rapprocher les points de vue », a déclaré M. Rizk lors d’un entretien accordé à la Voix du Liban. Prié de commenter la question de la paralysie des institutions constitutionnelles, M. Rizk a indiqué que « la substitution de la rue aux institutions est une preuve, par excellence, de la disparition du concept de l’État ». « Les institutions se font aujourd’hui la guerre entre elles et ont transposé leur conflit dans la rue », a-t-il déclaré. Et M. Rizk d’insister sur le fait que la solution à la crise ne peut, malheureusement, venir que des parties extérieures influentes au Liban du fait de l’allégeance que leur vouent leurs alliés libanais. « Nous devons prendre conscience du fait que l’ouverture du Liban (en direction des pays étrangers) n’est pas une catastrophe. Bien au contraire, elle est source de force pour le Liban, à condition que le principe de l’unité nationale prime sur toute autre chose. » « En tant que maronite, je dois mettre à profit l’ouverture chiite sur l’Iran, de même que le chiite libanais devrait mettre à profit l’ouverture effectuée par les sunnites en direction de l’Arabie saoudite, à la seule condition que les trois parties conviennent des objectifs de cette ouverture qui doivent être source de bénéfices pour tout le monde », a-t-il dit, précisant que l’ouverture en direction d’une nation ne doit pas être le monopole d’une communauté donnée, le maronite devant s’ouvrir sur l’Iran tout comme le chiite sur l’Occident. Interrogé sur l’avenir du tribunal international après que le chef de l’État eut renvoyé le projet au Parlement, M. Rizk s’est contenté de dire : « Le projet – qui a été longuement examiné déjà – sera transmis par le gouvernement au Parlement. » Par ailleurs, et dans un entretien accordé à la télévision iranienne al-Aalam, le ministre de la Justice a appelé les Libanais à ne pas désespérer, soulignant que l’entente est inévitable à court terme. Selon M. Rizk, deux échéances principales seront déterminantes au niveau de la crise actuelle, à savoir celle de l’élection du chef de l’État, qui selon lui est désormais très proche, ainsi que l’évolution de la diplomatie américaine au Proche-Orient et les relations irano-américaines.
Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a démenti hier les rumeurs selon lesquelles des pressions auraient été exercées sur lui pour qu’il démissionne, soulignant que sa présence au sein du gouvernement est bien plus bénéfique pour tout le monde, aussi bien pour les loyalistes que pour l’opposition.
« Mon avis, qui sort du lot, se complète avec ma position...