People - L’héritier de la couronne britannique achève cette semaine sa formation d’officier à l’académie militaire de Sandhurst L’impatience grandit autour du prince William : va-t-il enfin se fiancer ?

Le prince William, héritier de la couronne britannique, achève cette semaine sa formation d’officier à l’académie militaire de Sandhurst, et une question agite de plus en plus les Britanniques : va-t-il enfin se fiancer à la jolie Kate Middleton? L’actualité heureuse s’est faite rare ces dernières années dans la famille royale. La dernière naissance remonte à plus de trois ans, quand le prince Edward, benjamin de la reine Élisabeth, est devenu père de la jeune lady Louise. Il y a bien eu un mariage en 2005, celui du prince Charles avec Camilla, désormais duchesse de Cornouailles, mais il s’agissait avant tout de régulariser une longue liaison. Dès lors, la presse populaire s’agite, et avec elle les marchands de souvenirs : 2007 sera-t-elle l’année du prince William et du retour du glamour ? Samedi, le Daily Mail évoquait de possibles fiancailles durant les fêtes de Noël, lorsque la famille royale sera réunie à Sandringham (est de l’Angleterre). L’annonce officielle interviendrait alors au printemps, selon le quotidien, qui affirme que Kate Middleton a été invitée au dîner du 24 décembre à Sandringham, un fait sans précédent pour une « petite amie », et se rendra également au culte le 25 avec William et sa famille. Le palais de Buckingham n’a ni infirmé ni confirmé cette invitation, invoquant un événement « complètement privé ». À 24 ans, William, fils du prince Charles et de la défunte princesse Diana, deuxième dans l’ordre de succession au trône, fréquente depuis trois ans Kate Middleton, jolie brune du même âge rencontrée à l’université de St Andrews en Écosse. Lui étudiait la géographie, elle l’histoire de l’art. Ils ont partagé avec deux étudiants le même appartement, sont vite devenus inséparables, et ont enchaîné pas à pas les signes que d’aucuns veulent avant-coureurs d’un mariage. Première apparition publique ensemble sur les pistes de ski de la station suisse de Klosters en avril 2004. Première rencontre de la reine Élisabeth dans son chateau écossais de Balmoral. Premier petit baiser en public au printemps 2006, toujours à Klosters. Et depuis quelques mois, leçons d’équitation pour Kate, une nécessité pour quiconque veut intégrer une famille royale passionnée de chevaux. Dans l’attente de ces hypothétiques fiancailles, la presse populaire ne la lâche plus d’une semelle : vacances à Ibiza en maillot de bain avec William, sortie nocturne de ses poubelles, shopping dans son quartier d’Earls Court à Londres, soirée en boîte, tout est bon pour les paparazzis. Rien ne leur échappe, y compris son premier emploi décroché fin novembre. Kate Middleton est désormais acheteuse d’accessoires pour Jigsaw, une chaîne de vêtements britanniques dont les propriétaires sont des amis de ses parents, eux-mêmes propriétaires d’un commerce sur Internet. Et alors que grandit l’impatience, certains ne prennent aucun risque. La chaîne de magasins Woolworth a ainsi récemment négocié des contrats pour une vingtaine d’articles souvenir portant les visages souriants du prince et de sa belle, de la tasse à l’assiette en passant par le tapis de souris d’ordinateur : ne reste qu’à y ajouter la date du mariage. D’autres ont également par précaution fait enregistrer des sites Internet, willandkate.co.uk, willandkate.com, williamandkate.net, qui à la revente pourraient s’avérer très rémunérateurs. Pourtant, à ce jour, les deux intéressés n’ont absolument rien dit. L’an dernier, alors que circulaient des rumeurs identiques, le prince William les avait même clairement découragées. « Je suis trop jeune pour me marier à mon âge, pas avant d’avoir au moins 28 ou peut-être 30 ans », avait-il dit. Pour Ingrid Seward, spécialiste de la monarchie britannique, un mariage n’est effectivement pas l’urgence. « Je ne les vois pas se marier bientôt, car William n’est pas encore fixé dans sa vie », a-t-elle récemment déclaré. Après Sandhurst, il doit continuer dans la carrière militaire pour environ encore trois ans.