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La Chine a consacré un nouvel évêque sans l’aval du Vatican

La Chine a ordonné hier un évêque sans l’approbation du Vatican, le quatrième depuis le début de l’année, et prend le risque d’une nouvelle rupture des pourparlers avec le Saint-Siège. L’ordination de Wang Renlei, 36 ans, s’est déroulée à Xuzhou dans la province du Jiangsu (Est), comme l’avait annoncé l’Église officielle chinoise, en début de semaine. Le Vatican a déjà critiqué ce qu’il considère comme un nouveau manque de respect à l’égard de l’Église catholique. « L’Église chinoise est autonome. L’attitude du Vatican n’influencera pas ses activités », a répondu hier le responsable des Affaires religieuses de Xuzhou. La Chine compte plusieurs millions de catholiques divisés entre une Église « patriotique », dont le nombre de fidèles serait d’environ quatre millions, et une Église clandestine fidèle au Vatican, qui rassemblerait une dizaine de millions de croyants. La Chine pose deux conditions à un rétablissement officiel des liens : la souveraineté dans ses affaires religieuses et la rupture des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et Taïwan, que Pékin considère comme une province rebelle.

La Chine a ordonné hier un évêque sans l’approbation du Vatican, le quatrième depuis le début de l’année, et prend le risque d’une nouvelle rupture des pourparlers avec le Saint-Siège. L’ordination de Wang Renlei, 36 ans, s’est déroulée à Xuzhou dans la province du Jiangsu (Est), comme l’avait annoncé l’Église officielle chinoise, en début de semaine.
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