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L’histoire, un perpétuel recommencement

Le 14 septembre 1982, les ennemis du Liban assassinent le jeune président élu, Béchir Gemayel. Le but du crime : empêcher l’édification d’une nation, d’un peuple, d’un pays… Par la suite, les bâtons ont été mis dans les roues du président Amine Gemayel sous forme de combats et de soulèvements internes ; mais la lutte en vue de l’indépendance nationale ne s’est pas pour autant arrêtée. Le sacrifice d’Amine Assouad, de Maya Gemayel, de Manuel Gemayel et de leurs camarades n’est pas près d’être oublié, à Aïn el-Remmaneh, Dékouaneh, Achrafieh, Sin el-Fil et ailleurs. En ce 63e anniversaire de l’indépendance nationale, le petit-fils d’un des bâtisseurs de cette indépendance vient d’être, à son tour, lâchement assassiné, après un long combat pour remettre le parti Kataëb sur pied. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras. Des groupements politiques peuvent remporter ou perdre des élections législatives ; ce fait ne veut nullement dire qu’ils « sont » le pays. Proclamer sa citoyenneté libanaise est, à la base, un acte de foi. Le leadership national peut aussi aller jusqu’au sacrifice suprême pour un Liban libre, démocratique. Pour un État de droit. Et il y aura toujours un Béchir Gemayel, un Pierre Amine Gemayel pour proclamer et défendre l’identité définitive du Liban ; les ennemis du pays le savent bien. Mais le peuple libanais, toutes confessions confondues, doit demeurer sur ses gardes. Les seules belles proclamations ne bâtissent pas une nation. Gaby Jean CHAMI
Le 14 septembre 1982, les ennemis du Liban assassinent le jeune président élu, Béchir Gemayel. Le but du crime : empêcher l’édification d’une nation, d’un peuple, d’un pays…
Par la suite, les bâtons ont été mis dans les roues du président Amine Gemayel sous forme de combats et de soulèvements internes ; mais la lutte en vue de l’indépendance nationale ne s’est pas pour...