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Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Aimer sa patrie Aimer sa patrie, c’est oublier pour une fois, cher(s) responsable(s), son égoïsme. Aimer sa patrie, c’est respecter l’avis des autres, c’est chercher les points communs pour protéger sa patrie. Étant libanaise attachée à sa patrie, j’espère que ces journées du dialogue entre les responsables nous ramèneront à l’univers auquel nous pensons appartenir. Jacky RAHMÉ Lire Charles Corm Le président Nabih Berry devrait déposer devant chaque participant à la table des concertations – en arabe et en français – ce texte du grand écrivain Charles Corm, tiré de La montagne inspirée. Peut-être pourront-ils y trouver un sens plus profond dans leur responsabilité envers le Liban. Maguy KARAM « D’autres cèdres encor qu’un cèdre romantique, Qu’un cèdre trois fois saint, Qu’un cèdre millénaire, et qu’un cèdre mystique, Qu’un cèdre surhumain, D’autres cèdres encor qu’un cèdre symbolique, Qu’un cèdre philanthrope, et qu’un cèdre héroïque, Tous nos cèdres pratiquent Le pardon de l’injure et l’amour du prochain ! Les autres sinistrés Faut-il avoir sa maison détruite pour être considéré comme un sinistré de guerre ? Et que fait-on de tous ces gens touchés indirectement et dont les pertes, à cause de la guerre, sont inestimables ? Quand le monde entier envoie des secours pour aider les Libanais d’une façon ou d’une autre, nos banques libanaises nous aident en faisant pression sur les créditeurs, mettant la main sur leurs biens hypothéqués sans aucune considération. Voilà comment on est aidé par ses concitoyens. C’est révoltant ! N’y aurait-il pas quelqu’un pour leur dire de se montrer un tout petit peu indulgentes, de retarder les échéances d’un laps de temps raisonnable pour leur permettre de reprendre souffle ? C’est là une question que je pose au ministre des Finances, au gouverneur de la Banque centrale et à l’association des banques. M.S. Minorité de blocage Une minorité de blocage? Comme s’il y avait encore quelque chose qui n’était pas bloqué dans ce pays! Avouez que ce serait sympa si nos politiciens, qui passent leur vie à se battre et à débattre, les uns pour gagner une minorité et les autres pour garder la majorité, arrêtaient de dérailler. Parlons de cette majorité qui ne rate jamais une occasion de se donner une excuse pour expliquer son incapacité à gérer ce (tout petit) pays. Et la sempiternelle excuse toute trouvée: c’est le président qui bloque toutes les décisions; c’est ça qui nous empêche de mettre le pays sur les bons rails (j’aurai bien aimé dire remettre, mais malheureusement je n’ai pas vécu l’époque où le Liban était sur les bons rails… à se demander s’il a jamais pris le train en marche). La création d’opportunités de travail est bloquée: c’est la faute du président. L’EDL ne fonctionne pas : c’est la faute du président. Les rues sont toutes cabossées: c’est la faute du président. On dirait une mauvaise chanson. Est-ce le président qui ne débloque pas les fonds nécessaires pour entretenir ponts et chaussées? C’est un peu comme un couple qui se dispute : si tu ne fais pas ceci, je ne te donne pas de sous. Dommage que notre président ne soit pas puissant, on aurait évité un tas de problèmes et, au moins, on n’aurait pas entendu des insultes à longueur de journée. Qu’adviendra-t-il avec un président et une minorité de blocage? Et vous, politiciens de la minorité, ne pensez-vous pas qu’il faut peut-être réclamer une minorité – une majorité plutôt – de déblocage? Johnny FENIANOS Une « tabkha » de cailloux On sait depuis toujours que le vote ne suffit pas pour qualifier un pouvoir de démocratique. Malheureusement, après trente années de retraites et de défaites, nos chefs imposés avant et après Taëf se sont qualifiés eux-mêmes de premier rang et ont décidé de se réunir au nom du dialogue pour trouver une issue à une démocratie en péril. Les citoyens, eux, regrettent de n’avoir plus aucune prise sur leur avenir. L’élection de leurs représentants au Parlement, il y a plus d’un an, n’était que le fruit d’une étourderie. Ils ont cru choisir des leaders d’unité nationale capables de résoudre l’énigme libanaise. Mais tout semble se bloquer. D’une part, parce que la résistance juge qu’elle n’a pas besoin d’être majoritaire pour être légitime et démocratique. D’autre part, la majorité ne veut pas savoir qui a tué Hariri. Et dans ce dialogue de sourds, on parle de « tabkha » à la libanaise, cuisinée par deux pôles étrangers, en vue de débloquer (terme très à la mode aujourd’hui ) la situation. Espérons qu’il ne s’agit pas, une fois de plus, d’une «tabkha de cailloux» à la libanaise. Antoine SABBAGHA
Aimer sa patrie

Aimer sa patrie, c’est oublier pour une fois, cher(s) responsable(s), son égoïsme. Aimer sa patrie, c’est respecter l’avis des autres, c’est chercher les points communs pour protéger sa patrie.
Étant libanaise attachée à sa patrie, j’espère que ces journées du dialogue entre les responsables nous ramèneront à l’univers auquel nous pensons...