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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ciné-clubs

Sympathy for Mr. Vengeance, de Park Chan-Wook (2002) Sympathy for Mr. Vengeance marque l’aboutissement de cinq ans de travail. Park Chan-Wook présente ici une vision acérée de la réalité du kidnapping, de la violence et du meurtre. Le cinéaste offre ainsi aux spectateurs une expérience aussi intense que gênante. Dans un communiqué de presse, il décrit d’ailleurs ce long-métrage comme étant « un film noir, sans concession. L’histoire vous happe et vous prend aux tripes ». Violent, gore, réaliste et cru, Sympathy for Mr. Vengeance est à déconseiller aux âmes sensibles. D’un autre côté, le trop-plein d’images horrifiques et de bruits répugnants peut, à la longue, lasser les âmes plus solides. Quoi qu’il en soit, le public appréciera l’excellent traitement graphique du film. L’histoire : jeune sourd-muet, Ryu est prêt à tout pour sauver sa sœur, qui a désespérément besoin d’une greffe de rein. Puisqu’il n’est pas donneur compatible et qu’il n’a pas les moyens de payer l’opération, Ryu se tourne vers des trafiquants d’organes, mais il se retrouve avec un rein en moins et presque plus d’argent… Son amie Youngmi, anarchiste pure et dure, le convainc de kidnapper la toute jeune fille du richissime Dongjin pour obtenir la rançon qui financera l’opération. Loin d’être une solution, cet acte va marquer le début d’une sombre spirale où une vengeance va en appeler une autre… Avec Song Kang-Ho, Shin Ha-Kyun et Bae Doona Ciné-club de l’ALBA, vendredi 10 novembre à 17h15 Saraband, d’Ingmar Bergman (2004) Attendu depuis plusieurs années par les cinéphiles, Saraband, tourné par Bergman en 2003 pour la télévision, n’a pas été présenté dans les grands festivals, selon la volonté du réalisateur. C’est dans le cadre d’une rétrospective des films du cinéaste suédois organisée sur une suggestion de Jeanne Moreau par le Festival premiers plans d’Angers, que Saraband a pu être présenté à un public international le 24 janvier 2004, après sa diffusion à la télévision suédoise en décembre 2003. Au lendemain de la projection, Jeanne Moreau, bouleversée par le film, décidait de prendre la plume pour convaincre Bergman d’autoriser une exploitation en salles. Cette lettre avait été cosignée par Christophe Girard, adjoint au maire de Paris, chargé de la Culture. Les héros de Saraband sont bien connus des admirateurs de Bergman, puisqu’il s’agit de Marianne et Johan, le couple de Scènes de la vie conjugale, un des plus fameux films du réalisateur, réalisé en 1972. Marianne est de nouveau interprétée par Liv Ullmann, qui fut l’actrice-fétiche et la compagne de Bergman. Quant à Johan, il a toujours les traits de Erland Josephson, autre fidèle du cinéaste. Découpé en chapitres, le film offre une réflexion profonde sur le deuil, la difficulté des rapports familiaux et le temps qui passe. L’histoire : trente ans se sont écoulés depuis que Marianne et Johan, le couple de Scènes de la vie conjugale, se sont perdus de vue. Sentant confusément qu’il a besoin d’elle, celle-ci décide de rendre visite au vieil homme dans la maison de campagne où il vit reclus. Entre eux, la complicité et l’affection sont réelles, malgré toutes ces années passées sans se voir. Marianne fait la connaissance du fils de Johan, Henrik, et de la fille de ce dernier, Karin, qui habitent dans les environs. Tous deux pleurent encore Anna, l’épouse d’Henrik disparue... Avec Liv Ullman, Erland Josephson, Borie Ahlstedt, Julia Dufvenius et Gunnel Fred Auditorium de l’ESA, mardi 14 novembre à 20h30 Tout va bien, on s’en va, de Claude Mouriéras (2000) Avec délicatesse, nuance et douceur, Claude Mouriéras décrit les sentiments les plus noirs et les plus compliqués. Le film nous plonge dans une sorte de huis clos familial dans lequel se mêlent rire, poésie et drame. Le spectateur s’identifie très facilement aux personnages qui représentent des hommes et des femmes de tous les jours. L’histoire : trois sœurs vivent à Lyon dans la légèreté du bonheur partagé. Mais leur père débarque après quinze ans d’absence. Et là, c’est chacun pour soi… Avec Miou-Miou, Sandrine Kiberlain, Michel Piccoli et Natacha Regnier. CCF, salle Montaigne, mercredi 15 novembre à 19h15
Sympathy for Mr. Vengeance,
de Park Chan-Wook (2002)

Sympathy for Mr. Vengeance marque l’aboutissement de cinq ans de travail. Park Chan-Wook présente ici une vision acérée de la réalité du kidnapping, de la violence et du meurtre. Le cinéaste offre ainsi aux spectateurs une expérience aussi intense que gênante. Dans un communiqué de presse, il décrit d’ailleurs ce...