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Il a plu des insultes et des pièces sur les stades de Premier League ce week-end

Deux entraîneurs tout près d’en venir aux mains, un autre qui critique violemment un arbitre, des joueurs touchés par des pièces de monnaie jetées des tribunes : la 11e journée du championnat d’Angleterre a été houleuse. S’il n’est pas le plus grave, l’incident le plus spectaculaire a mis aux prises l’entraîneur de West Ham, Alan Pardew, et son homologue d’Arsenal, Arsène Wenger. Les deux hommes avaient déjà échangé des propos acrimonieux la saison passée, quand le premier avait jugé que le Français mettait en danger l’identité du football anglais en alignant quasi exclusivement des étrangers dans son équipe. Wenger avait qualifié la remarque de xénophobe. Dimanche, à la fin d’une rencontre tendue, le but victorieux d’Harlewood a provoqué une explosion de joie spectaculaire de Pardew, qui a semblé provoquer Wenger. « Quel est le problème ? » aurait demandé l’Anglais. « P... de honte », aurait répondu le Français qui a alors semblé vouloir aller en découdre physiquement. Les deux hommes ont dû être séparés par les officiels. Wenger, qui avait déjà la réputation d’être un mauvais perdant en Angleterre, a refusé la main brièvement tendue en fin de match par Pardew, tout comme le verre de vin que l’Anglais lui a proposé en signe d’apaisement. Pardew s’est excusé pour sa démonstration de joie qu’il a reconnue « excessive ». « Inquiétude » Les internautes se sont déchaînés, se laissant souvent aller aux délices du « French bashing » (railleries), l’un demandant « s’il existait un mot pour gentleman dans la langue française », tandis que d’autres jugeaient Wenger « immature ». L’Association des entraîneurs (LMA) a exprimé son « inquiétude » et a suggéré que les bancs soient séparés d’au moins 20 mètres. Un prédécesseur de Wenger, Terry Neil, s’est dit « déçu » par le Français. Plus habitué aux polémiques, l’entraîneur de Chelsea, Jose Mourinho, n’a pas été en reste après la défaite de son équipe à qui un but de Didier Drogba a été sévèrement refusé avant que John Terry ne soit expulsé pour un geste d’humeur sans gravité. « Je ne demande jamais d’explications aux arbitres parce qu’ils ont toujours une excuse. M. (Graham) Poll rentre à la maison sans que personne ne lui demande rien (...) Avez-vous déjà vu un arbitre dire : “J’ai fait une erreur qui a influencé le résultat du match ?”. » « Deux matches avec lui, et nous avons perdu cinq points... », a-t-il soupiré. Mourinho a déjà été rappelé à l’ordre pour ses critiques récurrentes de l’arbitrage. Mais la fédération anglaise est sans doute plus préoccupée par les pièces de monnaie jetées des tribunes et qui ont touché deux joueurs, l’attaquant d’Arsenal, Robin Van Persie, qui a dû être brièvement soigné, et le milieu de Fulham, Claus Jensen, lors de la victoire à domicile de son équipe sur Everton. La fédération a demandé aux clubs concernés de tenter d’identifier les auteurs de ces jets. Plaidant l’acte isolé, Pardew, dont l’équipe risque des sanctions allant jusqu’au retrait de points, a souhaité une interdiction de stade à vie si le malfaisant était retrouvé.
Deux entraîneurs tout près d’en venir aux mains, un autre qui critique violemment un arbitre, des joueurs touchés par des pièces de monnaie jetées des tribunes : la 11e journée du championnat d’Angleterre a été houleuse.
S’il n’est pas le plus grave, l’incident le plus spectaculaire a mis aux prises l’entraîneur de West Ham, Alan Pardew, et son homologue d’Arsenal, Arsène...