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Formule 1 Mosley : La FIA a été trop sévère avec Alonso

Max Mosley n’avait pas désiré désavouer ses commissaires lorsque ceux-ci avaient pénalisé Fernando Alonso de dix places sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie pour avoir gêné Felipe Massa. Mais aujourd’hui, alors que la tempête ne souffle plus, il peut enfin dire ce qu’il en pensait à l’époque. « Je n’aurais pas pénalisé Alonso (à Monza), mais je suis souvent en désaccord avec les commissaires, déclare Max Mosley dans les colonnes du F1 Racing. En Hongrie par exemple, je n’aurais pas donné deux secondes de pénalité à Alonso pour ses freinages intempestifs... Je l’aurais renvoyé à la maison ! » « Freiner de cette manière, c’est utiliser sa voiture comme une arme afin de menacer un autre pilote. Si vous faites ça sur la route, on vous retire votre permis de conduire », poursuit le président de la FIA. « Lors de cette même course, ajoute-t-il, je n’aurais pas infligé deux secondes de pénalité à Michael Schumacher pour dépassement sous drapeau rouge, parce que, à cette occasion, il n’avait pas été le moins du monde dangereux. Mais je comprends les commissaires qui se disent que ne pas respecter un drapeau rouge, c’est plus grave qu’ignorer un drapeau jaune et donc que cela mérite une plus grosse sanction. » « Heureusement, mon opinion ne compte pas. Les commissaires, comme la cour d’appel, sont totalement indépendants. Cela démontre au moins à quel point il est ridicule de dire que la FIA favorise tel ou tel autre camp, ou de se plaindre que les sanctions sont différentes selon le Grand Prix. On ne peut pas toujours être d’accord avec la FIA, et pour ma part, je ne le suis certainement pas, mais c’est le prix à payer lorsqu’on a un pouvoir judiciaire indépendant », conclut Max Mosley.
Max Mosley n’avait pas désiré désavouer ses commissaires lorsque ceux-ci avaient pénalisé Fernando Alonso de dix places sur la grille de départ du Grand Prix d’Italie pour avoir gêné Felipe Massa.
Mais aujourd’hui, alors que la tempête ne souffle plus, il peut enfin dire ce qu’il en pensait à l’époque.
« Je n’aurais pas pénalisé Alonso (à Monza), mais je suis souvent...