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Libye Procès des infirmières bulgares : aucune preuve, selon « Nature »

Les éléments à charge contre les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien rejugés en Libye pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens n’ont aucun fondement, a estimé hier la prestigieuse revue scientifique britannique Nature. La publication s’est procuré une copie d’un document datant de 2003, rédigé par cinq médecins libyens et qui constitue la pierre angulaire de l’accusation. Traduit de l’arabe à l’anglais, le document a été soumis à cinq experts, spécialistes du sida. « Je ne vois aucune preuve dans ce document. Il est impossible d’établir une relation de cause à effet, même en prenant les standards les plus bas de l’épidémiologie », estime la virologue Janine Jagger (université de Virginie à Charlottesville). « Il existe en revanche de fortes présomptions d’infection transmise à l’intérieur de l’hôpital, avant l’arrivée et après le départ » de ces soignants étrangers, a précisé un autre virologue, Robin Weiss (University College, Londres), spécialiste du sida.
Les éléments à charge contre les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien rejugés en Libye pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens n’ont aucun fondement, a estimé hier la prestigieuse revue scientifique britannique Nature. La publication s’est procuré une copie d’un document datant de 2003, rédigé par cinq médecins libyens et qui constitue la pierre...