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Environnement - Zèbres, girafes, antilopes, mais aussi watusis, pélicans et crocodiles... en « semi-liberté » Un petit goût d’Afrique sauvage au cœur de Lyon

Il manque bien la vue sur les neiges éternelles du Kilimandjaro, mais, entre les zèbres, les girafes et les antilopes, Lyon (centre-est de la France) offre tout de même un petit goût d’Afrique sauvage avec la récente ouverture d’une « plaine africaine » au sein d’un de ses parcs. «Il y a d’autres plaines africaines en France, mais le côté innovant de celle de Lyon, c’est la mixité des animaux. Ici pas de séparation entre eux, ils peuvent se côtoyer », explique le vétérinaire Éric Plouzeau, directeur du jardin zoologique du Parc de la tête d’or. Zèbres, girafes, antilopes, mais aussi watusis, pélicans, crocodiles, lémuriens... Quelque 130 espèces vivent ainsi en « semi-liberté », selon les concepteurs du projet, au sein du célèbre parc lyonnais, qui fête ses 150 ans et frôle les 3 millions de visiteurs chaque année. Un soin tout particulier a été porté « à l’aspect visuel de l’aménagement ». « L’idée était de représenter (sur près de trois hectares) des scènes d’Afrique, des paysages. De montrer les animaux dans leur écosystème », insiste Jacqueline Osty, architecte-paysagiste. Dimension pédagogique Aussi, la dimension pédagogique du projet est jugée primordiale. « Ces animaux, qui sont tous nés dans des zoos européens, sont des ambassadeurs de la biodiversité. Avec ce parc, le but est de renvoyer les visiteurs à leur propre conscience écologique », affirme M. Plouzeau, posté devant une île peuplée de lémuriens. À chaque étape de la visite – gratuite –, la présentation des animaux s’accompagne d’une explication sur leur écosystème et « le comportement à adopter pour le préserver », fait valoir le vétérinaire. « Vous allez pouvoir approcher des animaux très beaux, mais aussi très fragiles », signale le maire de Lyon, Gérard Collomb, qui, dans son discours inaugural, a tenu à s’adresser « avant tout aux enfants ». « Si nous ne faisons pas tout pour les protéger, plus personne ne pourra les voir. Quand vous serez grands, ce sera à vous d’agir », relève-t-il. Faire rêver Pour M. Collomb, dont la « plaine d’Afrique » figure parmi les grands chantiers de son mandat, il s’agit « de réconcilier ville et environnement », mais aussi de « faire rêver ». Maquillé en lémurien, Grégoire, 10 ans, en fournit l’illustration. « Je les adore, c’est trop mignon ! » clame-t-il. Des lémuriens, il n’en avait vu qu’à la télé. « Je vais revenir ce week-end », assure-t-il. Il ne sera pas le seul. « Je viens depuis ma plus tendre enfance. Le parc a toujours été superbe, mais ces animaux en semi-liberté, c’est splendide », s’enthousiasme Simone, une retraitée.


Il manque bien la vue sur les neiges éternelles du Kilimandjaro, mais, entre les zèbres, les girafes et les antilopes, Lyon (centre-est de la France) offre tout de même un petit goût d’Afrique sauvage avec la récente ouverture d’une « plaine africaine » au sein d’un de ses parcs.

«Il y a d’autres plaines africaines en France, mais le côté innovant de celle de Lyon,...