Les cédés

Miossec L’étreinte Une fois de plus, Miossec nous fait un beau cadeau. Après le très réussi 1964 – année de sa naissance, L’étreinte, nouvel opus du beau chanteur français, est un beau petit bijou. Douze nouvelles chansons, dont 30 ans, le premier single extrait, qui traitent en long et en large la vie d’un homme, la vie des hommes. De La mélancolie à Maman, Miossec aborde avec délicatesse le temps qui fuit, les rapports avec les parents, l’amour, la vie en somme. Accompagné par Gérard Jouannest, fidèle de Brel, il nous offre en ce début d’automne une vision désabusée mais teintée d’espoir, de la vie, de la sienne. Renaud Rouge sang Le voilà de retour ! Renaud, le vrai Renaud, celui qui part en croisade contre la société, celui qui vitriole le monde qui l’entoure, celui qui joue avec sa plume assassine et qui, au détour d’une chanson, laisse parler son cœur. Malgré cet album plutôt réussi où l’on retrouve Les bobos, le premier extrait qui passe partout sur les télés françaises (que l’on reçoit heureusement au Liban), et Malone dédiée à son fils du même nom, le style de Mister Renard a pris plus qu’une ride. C’est du Renaud, mais ça sent le réchauffé, la naphtaline. Dommage. Restent les textes toujours aussi acerbes, mais un peu faciles. Les amateurs aimeront. Robbie Williams Rudebox Ce type est véritablement un homme à tout faire ! Un vrai touche-à-tout superproductif. Après le répertoire classique américain, la pop, la danse, mister Robbie Williams – tout juste 30 ans – a décidé de lorgner du côté de l’électronique. Rudebox a été enregistré début 2006, soit trois mois après la sortie d’Intensive Care. À peine le temps de savourer les tubes Tripin’ et Advertising Space que l’ex Take That nous ressort un album, avec 17 titres et de bien belles collaborations : les Pet Shop Boys, Lilly Allen (en choriste) ou Joey Negro et quelques jolies reprises des Human League, de Lewis Taylor et, accrochez-vous, de Manu Chao, King of the Bongo. À découvrir pour se faire un avis.