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Caméra rapprochée Kevin Costner, ou l’art de monter et de descendre

Ses débuts, très difficiles, reflètent l’ensemble d’une carrière en dents de scie. Son premier film, tourné en 1974, ne sortira qu’en 1986. Il fera ensuite quelques apparitions, notamment dans Fandago et Silverado. Néanmoins, l’acteur s’accroche et sa ténacité est récompensée. Il trouve effectivement un rôle à sa mesure dans le film de Brian De Palma, The Untouchables (1987), où il incarne Eliot Ness. En 1988 et 1989, deux succès naissent de ses interprétations de joueur de base-ball, dans Bull Durham et Field of Dreams. Il fonde alors avec son frère Dan et Jim Wilson la société Tig Productions. Elle est à l’origine d’un pari risqué et de sa première mise en scène, le western de plus de trois heures Dances with Wolves, en 1990. Reconnu dans le monde entier, il est cité douze fois à l’Oscar et remporte sept statuettes, dont celles de meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario. Cette même année, il tourne aux côtés d’Anthony Quinn dans Revenge, de Tony Scott. Que de succès qui font alors de lui l’un des acteurs les plus cotés d’Hollywood. Il choisit alors de tourner, sous la direction de Kevin Reynolds, Robin Hood: Prince of Thieves qui trouve son public en 1991. La même année, il tient le rôle principal de JFK réalisé par Oliver Stone. Après le thriller romantique Bodyguard, il tourne sous la direction de Clint Eastwood dans A Perfect World en 1993. Malheureusement, les meilleures choses ont une fin. L’année suivante marque le début de la fin. Waterworld (1994), The Postman (1997), For Love of the Game (1999) ou encore 3000 Miles to Graceland ne rencontrent pas la faveur du public. Spectateurs, critiques et professionnels du cinéma boudent alors un acteur dont le talent sera de plus en plus dénigré. Terminé, aux oubliettes le Costner? Et bien non. À l’instar de John Travolta, il nous offre en effet un come-back des plus inattendus en interprétant le rôle d’un homme désenchanté dans l’excellente comédie aigre douce The Upside of Anger de Mike Binder. Come-back réussi ? Pas vraiment, malheureusement. À l’affiche dernièrement de Rumor Has It et The Guardian, il semblerait que le beau Costner soit de nouveau sur la mauvaise pente…

Ses débuts, très difficiles, reflètent l’ensemble d’une carrière en dents de scie. Son premier film, tourné en 1974, ne sortira qu’en 1986. Il fera ensuite quelques apparitions, notamment dans Fandago et Silverado. Néanmoins, l’acteur s’accroche et sa ténacité est récompensée. Il trouve effectivement un rôle à sa mesure dans le film de Brian De Palma, The Untouchables...