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Actualités - CHRONOLOGIE

Quelques confidences du célèbre Pop Artist

«Je suis un artiste actif qui ne regarde pas en arrière, et non, le portrait n’est pas mort » affirme David Hockney qui s’est laissé aller à quelques confidences au cours d’une rare apparition devant la presse à Londres. L’artiste, qui évite habituellement l’agitation médiatique, en raison de problèmes de surdité, est apparu attentif, à la fois humble et plein d’humour, le sourire au coin des yeux, il a jugé « exagérée » l’idée que le portrait était mort. « Les gens seront toujours intéressés par les portraits. Et même s’il y a la photographie, je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut toujours en peindre, parce que si vous les peignez, vous avez une exposition plus longue, et vous aurez quelque chose de plus intéressant, dit-il. Le portrait ne mourra jamais. » L’exposition qui lui est consacrée le laisse « reconnaissant », mais sans la moindre nostalgie. « Je ne regarde pas en arrière. Je suis un artiste actif, et ce que je fais maintenant est généralement ce qui m’intéresse le plus, explique-t-il. Beaucoup d’artistes vous diront que ce qu’ils font actuellement est ce qu’ils ont fait de mieux, et c’est mon cas. » Crayon, fusain, photocollages, toiles décomposées, double portrait : l’exposition de la National Portrait Gallery témoigne de sa volonté permanente d’expérimentation. Mais c’est finalement avec un pinceau à la main, dit-il, qu’il se sent le plus heureux. « J’ai exploré la photographie, il le faut, c’est la façon dont beaucoup de gens voient le monde, à travers des appareils photo (...). Mais cela m’a toujours ramené à la peinture », explique-t-il. Il reconnaît être impressionné par Picasso et Ingres, avoue avoir été aussi inspiré par Matisse et Bonnard, « de grands coloristes ». « Je ne sais pas si je suis un grand coloriste », se met-il à douter. Il avoue qu’autant ses premiers portraits, tel M. et Mme Clark (1970-71), étaient soigneusement travaillés, à partir de photos et dessins, autant ses derniers ont été peints « avec les gens devant moi, directement de la vie ».
«Je suis un artiste actif qui ne regarde pas en arrière, et non, le portrait n’est pas mort » affirme David Hockney qui s’est laissé aller à quelques confidences au cours d’une rare apparition devant la presse à Londres. L’artiste, qui évite habituellement l’agitation médiatique, en raison de problèmes de surdité, est apparu attentif, à la fois humble et plein...