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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Les choix des électeurs Dans L’Orient-Le Jour du mardi 11 octobre 2006, sous le titre «Déflagration», je relève ceci : (…) « Ou alors on brandit des 73% qui pourraient très bien être devenus aujourd’hui 98% ou, plutôt, 35%» (…), en évoquant le score réalisé par le général Michel Aoun au niveau de l’électorat chrétien lors des législatives de l’année dernière. Admettons que ce score soit effectivement, hier vendredi 13 octobre, de 98%. Aujourd’hui samedi, suite à un événement majeur, un sondage pourrait bien le placer à 40% d’opinions favorables. Et dimanche, une prise de position politique pourrait très bien le propulser de nouveau à 75%. Ainsi, le général Michel Aoun aurait pu occuper un siège au Parlement le vendredi, pour en démissionner le samedi et le réoccuper de nouveau le dimanche! De plus, ce que l’on applique au général Michel Aoun, on se doit de l’appliquer à la majorité et au gouvernement aussi… Et là, vu la situation économique, il y aura des dégâts; des ministres d’un jour ou même d’une heure… Roula S. KHALIL À une amie Princesse vagabonde, de ton cœur d’or tu inondes Et touche sans répit, généreuse, tout le monde. Assoiffée de donner, tu aimes sans retour. Aimer sans compter, n’est-ce pas cela l’amour? Papillon délicat, sensible à votre humeur, Vous écoute, vous réconforte et prend vos couleurs. Jésus est en toi, le restera dans l’au-delà. Sereine, tu lui tiens compagnie et ris aux éclats. Anticonformiste, rebelle, faisant ta propre loi Basée sur l’amour d’autrui et le don de soi. Tes doigts de fée ont ensorcelé les objets, Les rendant animés de joie et de beauté! Coquette, coquine et radieuse, tu défies le temps, Et ton âme libérée se moque du néant Tu seras toujours dans nos pensées jeune et diaphane. Je t’aime et t’aimerai toujours ma belle et douce Éliane. Marie-Michèle HAYEK (À la mémoire d’Éliane el-Khoury Kradokian) Toutes ces négations qui mènent à une nation Je ne suis ni Forces libanaises, ni Hezbollah, ni aouniste, ni Courant du futur. Je ne suis ni prosyrienne, ni proaméricaine, encore moins impérialiste ou complice d’Israël. Je n’appartiens à aucun parti, aucune mouvance politique, aucun extrémisme religieux. Je n’ai aucun seigneur, aucune idole, aucune main à baiser et personne devant qui courber l’échine. Je ne suis prête à sacrifier mon âme, mon sang et mes enfants à personne. Je n’ai aucune relation dans les milieux dits bien placés et pas une goutte de sang sur les mains. Je n’ai d’argent que celui que j’ai gagné à la sueur de mon front et je n’ai jamais enfreint la loi de mon pays. Je ne suis rien de tout cela et pourtant je suis là. Je suis ici chez moi. Mon pays est le Liban et mon drapeau est rouge, vert et blanc. Où est ma voix? Où est ma voie? Et si la majorité c’était moi? Tania HADJITHOMAS MEHANNA De «saoufa» à «rah» Selon certains psychologues, la source principale du malheur des Arabes en général et des Libanais en particulier réside dans l’utilisation au quotidien du mot je vais (en arabe «saoufa» ou «rah» en dialecte libanais). Deux mots qui traduisent l’ajournement et sont prometteurs, mais irréalisables. Prenons l’exemple du discours des députés qui, lors de la campagne électorale, ne sont jamais sûrs s’ils vont gagner, mais vous promettent de réaliser tous vos vœux. Une fois élus, ils ne font que répéter «saoufa» sans rien faire. L’avocat vous assure que votre procès sera gagné et «rah», ou je ferai de mon mieux. Estimez-vous chanceux si vous en sortez toujours vivant après plus d’un quart de siècle de procédure esquintante. Le médecin vous prescrit un nouveau médicament en vous promettant, «sawfa», des miracles. Et tant pis si vous avez des complications... Le locataire, se basant sur une loi inchangée depuis 1925, est disposé à quitter les lieux à une seule condition, minime: lui acheter un nouvel appartement. Tout cela pour dire que notre avenir restera incertain, surtout qu’avec le téléphone mobile, l’être humain s’est détaché de son environnement, de sa ville et de son moi pour devenir un robot non identifié. Antoine SABBAGHA
Les choix des électeurs

Dans L’Orient-Le Jour du mardi 11 octobre 2006, sous le titre «Déflagration», je relève ceci : (…) « Ou alors on brandit des 73% qui pourraient très bien être devenus aujourd’hui 98% ou, plutôt, 35%» (…), en évoquant le score réalisé par le général Michel Aoun au niveau de l’électorat chrétien lors des législatives de l’année...