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Israël et l’OCI dénoncent les conclusions des rapporteurs de l’ONU sur les violations des droits de l’homme durant la guerre de juillet

Israël et l’OCI ont tous deux exprimé hier des réserves sur les conclusions des rapporteurs de l’ONU au sujet des violations répertoriées durant la guerre de juillet. L’État hébreu a reproché aux rapporteurs des Nations unies d’avoir mis Tel-Aviv sur le même plan que le Hezbollah, dans la mesure où les experts onusiens ont conclu dans leur rapport, publié mardi, qu’Israël avait commis de graves violations des droits de l’homme au cours de son offensive au Liban, mais que le Hezbollah devait également rendre compte de ses actes à l’encontre de civils israéliens. Devant le Conseil des droits de l’homme, réuni actuellement à Genève, l’ambassadeur d’Israël, Itzhak Levanon, a reproché aux rapporteurs une « équivalence gênante » entre Israël et « l’entité terroriste non étatique » du Hezbollah, à qui ils ont adressé des recommandations directes. M. Levanon a également regretté que les auteurs du rapport n’aient pas évoqué la « responsabilité » du gouvernement libanais pour « des actes d’hostilité préparés et perpétrés depuis son territoire » par la milice chiite. À l’inverse, plusieurs pays de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qui représentent un quart des 47 pays membres du Conseil des droits de l’homme, ont accusé les rapporteurs d’avoir été trop loin dans leur critique du Hezbollah. Ils ont jugé le rapport « partial » et trop favorable à Israël. « Le texte est révérencieux à l’égard d’Israël, condescendant à l’égard du Liban et accusateur envers le Hezbollah », a déclaré l’ambassadeur du Pakistan Masood Khan, qui s’exprimait au nom des États membres de l’OCI. « Les membres du Conseil de l’OCI ont décidé de prendre leurs distances avec les conclusions du rapport, qui n’a aucune valeur juridique », a-t-il déclaré devant le Conseil des droits de l’homme de l’Onu. En réponse, les experts de l’Onu ont regretté que les pays membres ne se penchent pas davantage sur leurs recommandations et sur la souffrance des victimes du conflit. « Nous n’avons pas tenté de faire des comparaisons, de dire que telle chose est pire ou telle autre moins grave », s’est défendu Walter Kaelin, représentant du secrétaire général de l’ONU pour les personnes déplacées. « Notre point de vue est celui des victimes », a-t-il dit. Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu débat actuellement des conclusions des quatre hauts fonctionnaires, Philip Alson, Paul Hunt, Walter Kaelin et Miloun Kothari, qui se sont rendus en Israël et au Liban à la mi-septembre.

Israël et l’OCI ont tous deux exprimé hier des réserves sur les conclusions des rapporteurs de l’ONU au sujet des violations répertoriées durant la guerre de juillet.
L’État hébreu a reproché aux rapporteurs des Nations unies d’avoir mis Tel-Aviv sur le même plan que le Hezbollah, dans la mesure où les experts onusiens ont conclu dans leur rapport, publié mardi, qu’Israël...