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Le patron de l’Inter Milan entendu par la justice sportive

Le patron de l’Inter Milan, Massimo Moratti, a été entendu hier par les enquêteurs de la justice sportive, qui cherchent à déterminer si les dirigeants du club ont tenté d’espionner des arbitres ou des adversaires avant que n’éclate le scandale des matches truqués. « Je les ai trouvés attentifs, cordiaux et très vifs », a déclaré M. Moratti à l’issue d’une audition de deux heures au bureau d’enquête de la Fédération italienne de football (FIGC). L’Inter Milan n’a jamais été inquiété par le scandale des matches truqués du Calcio, dans lequel la Juventus Turin a été reléguée en 2e division et quatre autres clubs (AC Milan, Fiorentina, Lazio Rome, Reggina) ont écopé de points de pénalisation devant la justice sportive cet été. Mais depuis qu’a éclaté il y a deux semaines un scandale sur des écoutes téléphoniques illégales en Italie, les enquêteurs de la fédération veulent en savoir plus sur d’éventuels actes d’espionnage commandités par l’Inter Milan. Ils cherchent notamment à déterminer si des dirigeants du club connaissaient l’existence d’un système de conditionnement des arbitres en faveur de certaines équipes avant même que n’éclate le scandale des matches truqués en mai 2006. L’affaire des écoutes illégales a notamment révélé que l’arbitre Massimo De Santis, un des personnages-clés du scandale des matches truqués, a été suivi en 2003 par des enquêteurs privés. Dans un de ses interrogatoires, le suspect numéro un dans l’affaire des écoutes, Giuliano Tavaroli, a aussi affirmé qu’il avait reçu mandat des dirigeants de l’Inter Milan pour espionner l’arbitre à la fin 2002-début 2003. Selon des éléments de l’enquête cités par les journaux italiens, des liaisons téléphoniques de la Juventus Turin auraient également été placées sous surveillance et une facture à en-tête de l’Inter Milan aurait été trouvée au siège d’une société liée à l’officine privée qui menait les écoutes illégales. Après le retrait du titre de champion 2005-06 à la Juventus Turin par la justice sportive, l’Inter Milan s’était vu automatiquement décerner ce trophée cet été.
Le patron de l’Inter Milan, Massimo Moratti, a été entendu hier par les enquêteurs de la justice sportive, qui cherchent à déterminer si les dirigeants du club ont tenté d’espionner des arbitres ou des adversaires avant que n’éclate le scandale des matches truqués.
« Je les ai trouvés attentifs, cordiaux et très vifs », a déclaré M. Moratti à l’issue d’une audition de...