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L’armée israélienne envisage une opération terrestre d’envergure à Gaza

Le chef d’état-major israélien, le général Dan Haloutz, a évoqué hier la possibilité d’une nouvelle vaste opération terrestre dans la bande de Gaza pour tenter de mettre fin aux tirs de roquettes vers le sud d’Israël. « Nous devons trouver des solutions pour empêcher ces tirs de roquettes contre Sdérot (une ville du sud d’Israël), comme par exemple une opération terrestre prolongée et en profondeur qui fait actuellement l’objet de consultations », a affirmé le chef d’état-major à la radio publique. Samedi, deux Israéliens avaient été légèrement blessés par l’explosion d’une roquette tirée par des Palestiniens à partir de la bande de Gaza. Les commentateurs militaires estiment qu’après le retrait israélien du Liban, la pression va désormais être mise sur la bande de Gaza afin d’empêcher les tirs de roquettes contre le sud d’Israël. Parallèlement, près des deux tiers des Israéliens redoutent une attaque surprise comme celle lancée en octobre 1973 lorsque l’Égypte et la Syrie ont attaqué l’État hébreu le jour de la célébration de Yom Kippour, selon un sondage publié hier. Ce sondage rendu public à l’occasion de célébration dimanche et lundi de Yom Kippour, le Grand Pardon juif, indique que 65 % des personnes interrogées estiment « qu’Israël est susceptible d’être pris par surprise une seconde fois comme cela a été le cas durant la guerre du Kippour », tandis que 30 % pensent le contraire, le reste étant sans opinion. Interrogés sur le pays ou le mouvement le plus dangereux pour Israël, 54 % des Israéliens désignent l’Iran, suivi notamment par les Palestiniens et le Hamas (8 %), le Hezbollah (7 %), la Syrie (7 %), et les autres pays arabes (3 %). Par ailleurs, les Israéliens se montrent très méfiants vis-à-vis de leurs dirigeants politiques et militaires : 70 % d’entre eux affirment ne pas leur faire confiance contre 29 % qui se fient à eux. Sur le front politique, les ratés de la guerre au Liban cet été ont provoqué une montée en puissance de la droite nationaliste et de l’extrême droite. Si des élections avaient lieu aujourd’hui, le Likoud, la principale formation d’opposition, doublerait le nombre de ses députés, de 12 actuellement à 25, tandis que Kadima, le parti du Premier ministre Ehud Olmert, reculerait de 29 à 23. Israël Beitenou et l’Union nationale, deux formations d’extrême droite, obtiendraient un total de 24 mandats contre 20. Le Parti travailliste du ministre de la Défense Amir Peretz ne ferait élire que 12 députés (contre 19). Ce sondage a été réalisé pour le quotidien Maariv par l’institut Teleseker auprès de 500 personnes représentatives de la population israélienne avec une marge d’erreur de 4,4 %.
Le chef d’état-major israélien, le général Dan Haloutz, a évoqué hier la possibilité d’une nouvelle vaste opération terrestre dans la bande de Gaza pour tenter de mettre fin aux tirs de roquettes vers le sud d’Israël. « Nous devons trouver des solutions pour empêcher ces tirs de roquettes contre Sdérot (une ville du sud d’Israël), comme par exemple une opération terrestre...