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COUPE DAVIS Le « Fed Express » maintient la Suisse sur la voie mondiale

GENÈVE - De notre correspondant Zahi HADDAD Comme l’année dernière, la Suisse sauve sa place dans le groupe mondial de la Coupe Davis grâce à Roger Federer, extraordinaire numéro un mondial, et à une jeune équipe helvète pleine de promesses. Une rencontre Suisse-Serbie qui a également mis en évidence deux futurs grands du tennis mondial, Stanislas Wawrinka et Novak Djokovic, meneur de l’équipe serbe. À Genève, c’est du tennis champagne que le numéro un mondial a joué tout au long du week-end. Un jeu qu’il a délivré comme une science, aussi innée que géniale. Un tennis de rêve. Retour sur images : vendredi, Federer devient pour certains commentateurs un « ogre » qui vient de dévorer, en moins d’une heure et demie, le matricule 92 à l’ATP, Janko Tipsarevic (6-3, 6-2, 6-2). Samedi, le pantagruel, version Helvétie, déroute la paire serbe Zimonjic-Bozoljac dans un double qu’il remporte avec son compère Yves Allegro, véritable spécialiste du double (7-6, 6-4, 6-4). Dimanche matin, les pronostics vont bon train. On imagine un match serré contre Djokovic, la révélation 2006 du circuit qui pointe déjà au vingt et unième rang mondial. Et le début du match est époustouflant. Les deux joueurs se rendent coup pour coup à une cadence phénoménale… jusqu’au septième jeu. Le « Fed Express » appuie alors un peu plus. Djokovic, lui, subit un peu plus. Las. Le Suisse enchaîne et empoche le set avec 27 coups gagnants à son compteur puis, dans la foulée, le match une heure plus tard (6-3, 6-2, 6-3). Les bras levés au ciel, il est tout à sa joie qu’il partage avec les spectateurs qui l’ont ovationné à tout rompre, trois jours durant, comme un véritable héros. Champion à l’issue de son double de samedi. Encore une fois, la magie Federer a donc fait mouche. Et l’enthousiasme des aficionados pris un peu plus d’ampleur. À l’image aussi de l’équipe de Suisse dans son entier, devenue véritable petite famille solidaire du tennis helvétique. Car, aux côtés de Federer et d’Allegro, une vraie bande de copains se bouscule au portillon. À commencer par Stanislas Wawrinka dans lequel Federer voit un « fabuleux numéro deux » qui a fait d’énormes progrès. À tel point qu’il l’attend prochainement dans les vingt meilleurs. D’ailleurs, à l’image de sa saison, son match âprement disputé contre Djokovic en cinq sets (4-6, 6-3, 6-2, 6-7, 4-6) a montré à quel point l’ancien vainqueur junior de Roland-Garros, aujourd’hui classé quarante-deuxième à l’ATP, a patiemment resserré l’écart qui le sépare du sommet. La presse locale prédit que ce travail acharné finira de ciseler le joyau « Stan » qui n’est plus tout à fait brut. Auteur d’un excellent parcours à l’US Open, qui l’a mené des qualifications au troisième tour, Marco Chiudinelli complète une belle équipe en devenir. De ce vieux copain, Federer affirme qu’il « propose en ce moment une solution de rechange plus qu’intéressante » en Coupe Davis. Et il l’a prouvé dimanche en remportant le dernier simple de la rencontre contre Tipsarevic (6-4, 6-1). À n’en pas douter, la Maison suisse de Coupe Davis se prépare un bel avenir. Pour cela, elle devra relever le défi lors du premier tour 2007 et savoir éviter un nouveau match de barrage.
GENÈVE - De notre correspondant Zahi HADDAD

Comme l’année dernière, la Suisse sauve sa place dans le groupe mondial de la Coupe Davis grâce à Roger Federer, extraordinaire numéro un mondial, et à une jeune équipe helvète pleine de promesses. Une rencontre Suisse-Serbie qui a également mis en évidence deux futurs grands du tennis mondial, Stanislas Wawrinka et Novak Djokovic,...