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Actualités - CHRONOLOGIE

COOPÉRATION - Des chefs d’entreprises américaines ont passé le week-end à Beyrouth afin de s’informer sur les besoins en reconstruction Création d’un fonds d’aide américano-libanais à l’initiative du président Bush

Une délégation d’hommes d’affaires américains a passé 48 heures au Liban à la demande du président George Bush, pour y évaluer les besoins en reconstruction, après l’offensive israélienne de cet été. Dirigé par la secrétaire d’État adjointe aux Affaires culturelles Dina Habib Powell, une ancienne conseillère de la Maison-Blanche d’origine égyptienne, le groupe a rencontré samedi le Premier ministre Fouad Siniora pour « identifier les moyens de faire appel à la générosité des entreprises et les associations américaine pour aider les Libanais », a ajouté la présidence américaine dans un communiqué. Elle comprenait Craig Barrett, président du conseil d’administration du numéro un mondial des microprocesseurs Intel, John Chambers, le PDG de l’équipementier pour réseaux internet Cisco, Yousif Ghafari, président du groupe éponyme de BTP, et Ray Irani, PDG du groupe pétrolier Occidental Petroleum, ajoute le communiqué. « Dans les prochains jours, ils demanderont aux Américains de contribuer directement à un fonds constitué pour fournir une assistance » au Liban, précise le communiqué. « Cet effort illustrera la générosité des Américains. » La création de ce fonds sera annoncée officiellement aujourd’hui. Le représentant du groupe Cisco a indiqué que lors du lancement du fonds, le groupe annoncera son projet d’investissement au Liban qui sera de 10 millions de dollars. Ce fonds s’ajoutera aux 230 millions de dollars d’aide promise par les États-Unis, qui avaient été vivement critiqués pour avoir tardé à appeler à un cessez-le-feu au Liban, laissant ainsi plus de latitude à l’armée israélienne pour poursuivre le Hezbollah. Les fonds recueillis sont consacrés à « aider les Libanais à reconstruire leur maison et leur vie en reconstruisant les ponts et les routes, en réparant les écoles, et en soutenant d’autres efforts humanitaires », selon la Maison-Blanche. Pour identifier les priorités, la délégation s’est rendue dans certaines régions affectées, et ont rencontré des professionnels ainsi que des universitaires. La délégation a insisté sur la nécessité de miser sur les investissements dans le domaine de l’éducation et a indiqué qu’elle coopérerait avec le secteur académique afin de former les jeunes sur les métiers du futur. Cette délégation qui comprend les quatre chefs d’entreprise et la responsable américaine devrait rencontrer M. Bush pour décider de la mise en place d’un programme. Le coût de la réparation des dégâts directs (infrastructures et habitations) causés par 34 jours de conflit entre Israël et la milice chiite libanaise Hezbollah a été estimé à 3,6 milliards de dollars. La communauté internationale s’est engagée fin août à Stockholm sur une aide de 940 millions de dollars au Liban, s’ajoutant à diverses contributions précédentes pour totaliser 1,2 milliard. En outre, l’Arabie saoudite s’est engagée à hauteur de 500 millions de dollars et le Koweït de 300 millions.
Une délégation d’hommes d’affaires américains a passé 48 heures au Liban à la demande du président George Bush, pour y évaluer les besoins en reconstruction, après l’offensive israélienne de cet été.
Dirigé par la secrétaire d’État adjointe aux Affaires culturelles Dina Habib Powell, une ancienne conseillère de la Maison-Blanche d’origine égyptienne, le groupe a...