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EXPOSITION - Jusqu’au 12 décembre, à la galerie Zamaan Le Liban d’avant toutes les guerres...

La galerie Zamaan (fin Hamra, rue Sadate, impasse 131) n’a quasiment pas fermé ses portes un seul jour durant la guerre de juillet. «C’était notre façon de résister», indique M. Kobeissi, le propriétaire. Résister pour garder au Liban un visage autre que celui de la guerre, de la violence et du malheur. Résister pour montrer malgré tout sa beauté, d’aujourd’hui et peut-être surtout d’antan, à travers, justement, une trentaine de peintures à l’huile reproduisant des photographies anciennes du Liban du XIXe et du début du XXe siècle que le galeriste a sorties de ses réserves et qu’il expose jusqu’au 12 décembre. Des œuvres d’artistes italiens contemporains qui donnent à voir – et à méditer?! – de paisibles paysages citadins et côtiers du pays du Cèdre de l’époque. Paysans en serwal et turban dans les montagnes encore verdoyantes du Mont-Liban; pêcheurs en tarbouches (pour la note exotique sans doute) ramassant leurs filets le long du rivage de la baie de Jounieh; réunion de villageois à l’ombre des grands cèdres; vues des ports de Byblos, de Saïda, du site de Baalbeck vers 1880 d’après des clichés signés Roberts, Bartlet ou encore Bonfils... Reproduction classique ou méticuleuse de la ville ancienne de Tripoli (1800), d’un coin de Aïn el-Mreisseh en 1900 ou encore du panorama formé par les tuiles rouges des maisons beyrouthines en 1897... Dans une palette dominée par la sépia, une peinture nostalgique, parfois un brin naïve, le plus souvent de facture classique, qui, au-delà de l’aspect esthétique, interpelle la fibre patriotique. Z. Z.
La galerie Zamaan (fin Hamra, rue Sadate, impasse 131) n’a quasiment pas fermé ses portes un seul jour durant la guerre de juillet. «C’était notre façon de résister», indique M. Kobeissi, le propriétaire.
Résister pour garder au Liban un visage autre que celui de la guerre, de la violence et du malheur. Résister pour montrer malgré tout sa beauté, d’aujourd’hui et peut-être...