Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth en petite forme sur des achats à bon compte

Après avoir ouvert dans le rouge, craignant que la levée du blocus imposé par Israël au Liban ne traîne en longueur, la Bourse de Beyrouth a bénéficié d’achats à bon compte, lui permettant de clôturer en territoire positif. Elle a été soutenue par les valeurs bancaires et par Solidere, cette dernière profitant toujours de l’intérêt manifesté par plusieurs promoteurs fonciers du Golfe à investir dans le centre-ville. Mais il n’en demeure pas moins que les grands investisseurs paraissent partagés, ce qui rend difficile une hausse significative de la cote. Les opérateurs étaient également prudents dans l’attente que le blocus sera levé sous 48 heures, comme avait affirmé la veille en Égypte le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. Dans ce contexte, les actions A et B de Solidere se sont alignées encore une fois hier, se négociant finalement à 18,90 $ contre 18,78 $ la veille pour les deux catégories, en hausse de 0,63 %, après un plus bas à 18,80 $. Dans le compartiment des bancaires, la tendance était également à la hausse. C’est ainsi qu’à l’exception du léger repli des actions ordinaires de la Byblos Bank de 1,91 $ à 1,90 $ (-0,52 %), les actions prioritaires de la même banque ont progressé de 1,91 $ à 1,95 $ (+2,09 %) ainsi que les certificats GDR de la Bank Audi de 60 $ à 60,40 $ (+0,66 %) et de la BLOM Bank de 69,10 $ à 69,35 $ (+0,36 %). Par ailleurs, le cimentier Holcim s’est maintenu à 2,53 $, comme la veille, dans des échanges très minces. En effet, l’indice BLOM des valeurs libanaises a clôturé en hausse de 5,91 points ou 0,44 % à 1 354,60 points, dans un marché légèrement mieux. À cet égard, on a relevé hier la négociation de 834 457 titres d’une valeur de 3 357 658 $, dont 57 737 actions A et B de Solidere d’une valeur de 1 091 301 $, contre 206 191 titres d’une valeur de 3 756 107 $, dont 97 689 actions A et B de Solidere d’une valeur de 1 832 084 $, la veille. Sur le marché libanais des changes, le climat s’est un peu ressenti de l’attentat contre un haut responsable des services de renseignements des FSI, qui a eu lieu la veille. L’offre du dollar s’est contractée sans pour autant donner lieu à une demande non commerciale en cette monnaie. Celle-ci s’est, par conséquent, négociée dans les échanges interbancaires entre 1 513 et 1 513,50 LL contre 1 512,50 et 1 513 LL la veille, mais dans des volumes peu nourris et sans aucune intervention de la Banque du Liban. Les Bourses étrangères sur la mauvaise pente Les Bourses européennes ont continué de battre en retraite sur des prises de bénéfices. Elles ont été plombées par le repli des valeurs pétrolières et automobiles ainsi que par l’ouverture dans le rouge de Wall Street. Dans les salles de marché, on a évoqué aussi les résultats semestriels en demi-teinte de plusieurs sociétés (Accor, Crédit Agricole, Vinci...) et les commentaires négatifs de Lehman Brothers sur Peugeot, Valeo et Daimler-Chrysler pour expliquer ces ventes bénéficiaires. De son côté, la Bourse de New York a renoué avec la baisse, après la publication d’un indicateur économique américain qui a ravivé les craintes d’inflation. À cet égard, les opérateurs ont fait état de la révision en hausse de la productivité non agricole aux États-Unis de +1,1 % à +1,6 % au 2e trimestre ainsi que du chiffre des coûts unitaires du travail de +2,5 % à +4,9 % et des rémunérations horaires de +5,4 % à +6,6 % pendant la même période pour alléger leurs portefeuilles titres en valeurs américaines. L’euro sous pression face au dollar Les craintes inflationnistes aux États-Unis ont laissé croire que la Fed devrait relever incessamment son principal taux directeur à plus de 5,25 % lors de la réunion de son comité de politique monétaire le 20 septembre. Cela d’autant que le Livre beige de la Fed publié hier (voir par ailleurs) laissait la porte ouverte à un prochain resserrement du crédit pour dompter les risques inflationnistes. En effet, l’euro devait se ressentir de cette perspective qui a redonné de l’actualité aux placements en dollar. Élie KAHWAGI
Après avoir ouvert dans le rouge, craignant que la levée du blocus imposé par Israël au Liban ne traîne en longueur, la Bourse de Beyrouth a bénéficié d’achats à bon compte, lui permettant de clôturer en territoire positif. Elle a été soutenue par les valeurs bancaires et par Solidere, cette dernière profitant toujours de l’intérêt manifesté par plusieurs promoteurs fonciers...