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Solana et Larijani doivent se rencontrer incessamment Nucléaire iranien : de nouvelles offensives diplomatiques prévues cette semaine

L’Union européenne et les grandes puissances reprennent cette semaine leur offensive diplomatique pour une issue négociée au dossier nucléaire iranien après le refus de Téhéran de suspendre ses activités d’enrichissement d’uranium au 31 août, comme l’exigeait l’ONU. Le chef de la Politique étrangère européenne, Javier Solana, et le négociateur iranien, Ali Larijani, doivent se rencontrer « probablement » aujourd’hui à Vienne, à la veille d’une réunion, confirmée, des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne demain à Berlin. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a toutefois indiqué hier à Téhéran que la date et le lieu de la rencontre entre MM. Solana et Larijani n’avaient pas encore été fixés et qu’ils seraient « finalisés lors des contacts entre les deux parties au cours des prochains jours ». La menace de sanctions contre l’Iran est en tout état de cause écartée à court terme, même si les États-Unis considèrent que la réunion de Berlin doit déterminer les actions ultérieures du Conseil de sécurité contre Téhéran. Mais l’Iran s’expose théoriquement à des sanctions internationales, après avoir refusé de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium comme l’exigeait le Conseil de sécurité, qui craint que ce processus ne débouche sur la fabrication d’armes nucléaires. Ce week-end, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé au secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, en visite à Téhéran, qu’il était disposé à ouvrir des négociations sur le programme nucléaire de son pays, mais sans suspension préalable de l’enrichissement. L’Union européenne a accordé samedi, lors d’une réunion de ses ministres des Affaires étrangères en Finlande, un nouveau délai à l’Iran pour démontrer sa volonté d’ouvrir des négociations, tout en signifiant que les Occidentaux attendaient une réponse claire. Une rencontre entre MM. Solana et Larijani pourrait s’avérer déterminante pour l’ouverture de négociations. Le représentant européen doit notamment tenter de clarifier avec M. Larijani la réponse formulée par Téhéran à l’offre de coopération renforcée et de réouverture de négociations des grandes puissances, en échange de la suspension de l’enrichissement d’uranium. Les deux hommes devraient aussi rencontrer le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohammed el-Baradei. L’AIEA n’a pas confirmé l’information de source officielle. Des diplomates européens ont également refusé de confirmer la tenue de cette possible réunion, indiquant seulement que M. Solana souhaitait rencontrer rapidement M. Larijani en Europe. D’autres diplomates parlaient aussi de Bruxelles pour cette éventuelle rencontre. Les États-Unis ont parallèlement commencé à élaborer un programme de sanctions progressives contre l’Iran, sans toutefois bénéficier de l’appui de la Russie et de la Chine.

L’Union européenne et les grandes puissances reprennent cette semaine leur offensive diplomatique pour une issue négociée au dossier nucléaire iranien après le refus de Téhéran de suspendre ses activités d’enrichissement d’uranium au 31 août, comme l’exigeait l’ONU.

Le chef de la Politique étrangère européenne, Javier Solana, et le négociateur iranien, Ali Larijani,...