Le chemin d’un règlement doit passer par Damas, affirme la presse syrienne

La Syrie est un acteur-clé au Proche-Orient et son rôle ne peut être ignoré dans la recherche d’un règlement aux problèmes de la région, affirmait hier la presse officielle syrienne. « La Syrie a subi des pressions ces dernières années, et l’année 2005 a été l’année des pressions (...), mais à la faveur de nombreux facteurs, la Syrie a réussi à les surmonter et à marquer des victoires politiques », affirme dans son éditorial le quotidien as-Saoura. Il souligne que « Damas est devenue la capitale des solutions et le point de départ pour la recherche d’une issue », en allusion notamment à la visite jeudi et vendredi en Syrie du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, dans le cadre d’une tournée destinée à faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité sur la stabilisation du Liban. Il s’agissait de la première visite en Syrie d’un haut représentant de la communauté internationale depuis l’adoption de la résolution 1559, qui a conduit au retrait des troupes syriennes du Liban en avril 2005, deux mois après l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. « Quand le moment arrive de parler de solutions... le chemin conduit toujours à Damas », affirme as-Saoura. Même son de cloche dans le quotidien gouvernemental Techrine. « La Syrie ne peut être isolée (...), comme l’a signalé le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan à Damas, où il a souligné le rôle de la Syrie » dans la région, affirme le journal dans son éditorial. « On ne peut ignorer la Syrie (...) car elle joue un rôle central » dans la région, affirme Techrine, pour qui l’importance de Damas dans la région est « une réalité » que les pays « qui cherchaient à isoler la Syrie » commencent à reconnaître.