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La « résistance syrienne » au Golan menace d’enlever des soldats israéliens

Un groupe jusque-là inconnu a menacé, de façon implicite, d’enlever des soldats israéliens si l’État hébreu ne libérait pas « immédiatement » des Syriens originaires du plateau du Golan qu’il détient depuis plus de 20 ans, dans un communiqué faxé hier à l’AFP à Damas. « Nous appelons les autorités de l’occupation sioniste à libérer immédiatement et sans condition nos héros de la résistance syrienne dans le Golan occupé détenus depuis 22 ans » par Israël, indique le communiqué. Sans en-tête, tampon ou signature manuscrite, le communiqué est signé des « Hommes de la résistance nationale syrienne », un groupe jusque-là inconnu, et daté du 29 août du « Golan syrien occupé ». Saluant « la victoire des frères combattants dans la résistance libanaise et de sayyed Hassan Nasrallah », le texte avertit : « Si les autorités de l’occupation ne répondent pas à cette demande humanitaire et juste, nous prendrons les mesures nécessaires pour obtenir leur libération. » « Nous ferons comme le Hezbollah au Liban pour obtenir la libération de nos prisonniers », menace-t-il. Seize Syriens originaires du Golan annexé par Israël en 1967 sont détenus dans les prisons israéliennes, certains ayant passé 22 ans en détention. Des sources spécialisées ont affirmé, sous le sceau de l’anonymat, que les « Hommes de la résistance nationale syrienne » au Golan n’ont aucun lien avec le « Comité populaire pour la libération du Golan » dont l’instauration a été proclamée récemment à Damas. Selon ces sources, les « Hommes de la résistance nationale secrète sont une organisation active dans le Golan, et tout porte à penser que ses membres sont des habitants des 5 villages occupés par Israël. Aucune autre information n’est disponible sur cette organisation, à part qu’elle a revendiqué 2 opérations récentes : la première en juillet contre un poste militaire israélien à Majdel Chams, qui a été totalement incendié. Et une attaque à la bombe contre une patrouille israélienne près de la ville de Qoneïtra, au cours du mois écoulé, lors de la guerre d’Israël contre le Liban ».

Un groupe jusque-là inconnu a menacé, de façon implicite, d’enlever des soldats israéliens si l’État hébreu ne libérait pas « immédiatement » des Syriens originaires du plateau du Golan qu’il détient depuis plus de 20 ans, dans un communiqué faxé hier à l’AFP à Damas. « Nous appelons les autorités de l’occupation sioniste à libérer immédiatement et sans condition...