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Armitage serait-il la source des fuites de la CIA dans l’affaire Plame ?

L’ancien secrétaire d’État adjoint américain Richard Armitage est cité hier dans le Washington Post comme la source ayant révélé à la presse que Valerie Plame était un agent de la CIA, une fuite à l’origine d’un scandale politico-judiciaire. Le quotidien américain s’appuie sur le témoignage, sous le couvert de l’anonymat, d’un ancien collègue de Richard Armitage. En juillet 2003, l’ancien ambassadeur américain Joseph Wilson avait accusé l’Administration Bush d’avoir exagéré la menace représentée par l’Irak pour justifier son invasion. Plusieurs articles de presse avaient ensuite révélé que son épouse Valerie Plame était un agent de la CIA. Depuis, la justice cherche à savoir qui, dans l’Administration Bush, a révélé cette identité classée secret défense à la presse, ce qui est un crime fédéral aux États-Unis. Selon son ancien collègue, Richard Armitage a reconnu devant le procureur spécial chargé de l’affaire, Patrick Fitzgerald, qu’il avait évoqué cette identité avec un journaliste, tout en assurant qu’il ne savait pas que c’était illégal d’en parler. Il n’a jamais fait l’objet de poursuites. Pour l’instant, seul Lewis Libby, ancien chef de cabinet du vice-président américain Dick Cheney, a été inculpé pour parjures, faux témoignages et entrave à la justice. Il n’est pas accusé d’être à l’origine de la fuite, mais d’avoir menti aux enquêteurs. Son procès devrait commencer début 2007, il risque 30 ans de prison.
L’ancien secrétaire d’État adjoint américain Richard Armitage est cité hier dans le Washington Post comme la source ayant révélé à la presse que Valerie Plame était un agent de la CIA, une fuite à l’origine d’un scandale politico-judiciaire. Le quotidien américain s’appuie sur le témoignage, sous le couvert de l’anonymat, d’un ancien collègue de Richard...