Rechercher
Rechercher

Actualités

Siam fait état de contacts « encourageants » en vue de la libération des deux reporters de Fox Rome évoque l’envoi d’une force internationale à Gaza

Dans un entretien publié hier par le quotidien israélien Haaretz, le ministre italien des Affaires étrangères, Massimo D’Alema, a avancé l’idée d’un déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza si l’opération des Nations unies en cours de préparation au Sud-Liban se révèle être un succès. « L’idée d’envoyer des soldats de l’ONU dans la bande de Gaza est actuellement dans l’air », a-t-il déclaré. L’idée n’a jusqu’ici pas été soumise au gouvernement israélien, a réagi Mark Regev, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, soulignant que l’État hébreu s’était toujours opposé à une présence étrangère dans les territoires palestiniens. « Évidemment, si la communauté internationale agit de façon décisive pour faire appliquer la résolution 1701 des Nations unies en renforçant le gouvernement libanais et en désarmant le Hezbollah, ce sera une importante mesure de confiance qui aura assurément un impact sur la position israélienne à propos d’autres sujets », a-t-il ajouté. Saëb Erekat, principal négociateur palestinien, a, quant à lui, rappelé que l’Autorité autonome avait toujours été favorable au déploiement de troupes étrangères en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. « Il revient à la communauté internationale d’assurer la protection du peuple palestinien », a-t-il insisté. La chancelière allemande Angela Merkel a, de son côté, lancé hier un appel pour que le quartette (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) « reprenne l’initiative » en vue de la paix au Proche-Orient, à l’issue d’une rencontre à Paris avec le président français Jacques Chirac. Parallèlement, le Fateh a dit hier qu’il allait charger le président Mahmoud Abbas de présenter à l’ONU un plan de relance du processus de paix basé sur l’« initiative arabe » proposant des relations normales avec Israël en échange des territoires occupés depuis 1967. « Les conditions sont propices. Avec (...) la victoire de la résistance libanaise contre l’agression israélienne (...), la donne a changé, le temps de la domination israélo-américaine dans la région est révolu », a déclaré à l’AFP Hani el-Hassan, membre du Comité central du Fateh, réuni à Amman depuis mercredi. Sur le terrain, le terminal de Rafah entre la bande de Gaza et l’Égypte a été rouvert hier pour la journée dans les deux sens, ont indiqué des responsables palestiniens. Israël, qui a évacué en septembre 2005 la bande de Gaza mais continue d’en contrôler les frontières. Des activistes palestiniens protestant contre la fermeture du terminal ont tenté, sans succès, jeudi d’ouvrir à l’explosif une brèche dans la clôture frontalière, ont indiqué des témoins. Par ailleurs, l’aviation israélienne a blessé huit Palestiniens hier dans le bombardement de deux bâtiments de la bande de Gaza, a-t-on appris de sources médicales. Dans les deux cas, a-t-elle précisé, les forces israéliennes ont prévenu les habitants des secteurs concernés, leur conseillant de fuir. Enfin, le ministre palestinien de l’Intérieur Saïd Siam a fait état hier de contacts « encourageants » en vue d’obtenir la libération des deux reporters de la chaîne américaine Fox News enlevés le 14 août à Gaza. À la question de savoir si les services de sécurité avaient identifié les ravisseurs, M. Siam a affirmé qu’« il est prématuré » d’en parler. « Cela doit rester secret afin de favoriser les efforts déployés et j’espère qu’ils seront libérés. Il y a de quoi être encouragé », a ajouté le ministre issu du mouvement islamiste Hamas. Un groupe jusqu’alors inconnu, « les Brigades du Jihad saint », a revendiqué l’enlèvement mercredi et exigé la libération dans les 72 heures des musulmans détenus par les États-Unis en échange des deux otages. Ce délai expire aujourd’hui à la mi-journée.
Dans un entretien publié hier par le quotidien israélien Haaretz, le ministre italien des Affaires étrangères, Massimo D’Alema, a avancé l’idée d’un déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza si l’opération des Nations unies en cours de préparation au Sud-Liban se révèle être un succès. « L’idée d’envoyer des soldats de l’ONU dans la bande de Gaza...