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Le débarquement à Baalbeck est un signal négatif envoyé aux Européens, affirme Rizk Réunion élargie au ministère de la Justice pour préparer le dossier des poursuites contre Israël

Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a présidé hier en son bureau une réunion juridique élargie pour examiner la constitution du dossier sur base duquel le Liban poursuivra Israël en justice pour crimes de guerre. La réunion s’est tenue en présence du président du Conseil supérieur de la magistrature, Antoine Khair, du procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, du chef du service du contentieux près du ministère de la Justice, Béchara Matta, des juges Ralph Riachi, Chucri Sader et Jocelyne Tabet, des députés Bahige Tabbarah et Ghassan Moukheiber et d’un grand nombre d’avocats et de juristes. Les personnes réunies ont également engagé une discussion pour savoir quelle autorité juridique peut être saisie d’un procès contre Israël. Au terme de la réunion, M. Rizk a expliqué à la presse que tous les aspects techniques en rapport avec les poursuites envisagées par le Liban contre Israël ont été examinés. Il a indiqué que son département établira un document qui sera soumis à une commission restreinte issue de la réunion d’hier. Celle-ci devra se réunir lundi prochain pour suivre le dossier. Sur un autre plan, M. Rizk a estimé dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN que le débarquement israélien dans la nuit de vendredi à samedi, dans la région de Baalbeck, est « un signal négatif envoyé aux Européens qui discutent avec beacoup d’hésitation des règles d’engagement à la Finul Plus ». M. Rizk a considéré que l’opération israélienne est une violation de la trêve, mettant l’accent sur son impact négatif. Il a aussi insisté sur le fait que l’État hébreu n’a pas le droit de contrôler une éventuelle entrée d’armes au Liban, cette mission, a-t-il ajouté, étant du ressort de l’armée et de la Finul. M. Rizk a en outre estimé que les armes du Hezbollah sont une conséquence de l’occupation israélienne du Liban. « Lorsqu’Israël se sera retiré de l’ensemble du pays, notamment de Chebaa, nous pourrons dire que les armes du Hezbollah n’ont aucune raison d’être. Le parti de Dieu intégrera alors la vie politique libanaise en tant que formation civile », a-t-il dit.
Le ministre de la Justice, Charles Rizk, a présidé hier en son bureau une réunion juridique élargie pour examiner la constitution du dossier sur base duquel le Liban poursuivra Israël en justice pour crimes de guerre.
La réunion s’est tenue en présence du président du Conseil supérieur de la magistrature, Antoine Khair, du procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza,...