À suivre cette semaine La Bourse de Beyrouth

Par l’équipe des marchés de FFA* Le soulagement qui a suivi le vote de la résolution 1701 de l’ONU ainsi que l’envoie de l’armée au Sud ont permis à la Bourse de Beyrouth de reprendre des couleurs. Les actions des banques ont retrouvé des niveaux assez proches de ceux qui avaient cours avant le 12 juillet, tandis que Solidere, en raison des contraintes qui avaient été mises en place pour éviter les mouvements erratiques, n’a pas pu traiter les volumes demandés et s’est maintenu à 17,69, mais avec une forte demande et une absence d’offre à ce niveau. En réalité, le GDR traité librement à Londres donne une indication de ce que devrait être le prix d’équilibre cette semaine, soit entre 18 et 20 dollars. Le réflexe d’achat presque automatique auquel on assiste et qui a conduit les prix des actions libanaises à des niveaux à peine inférieurs à ceux d’avant la guerre doit pourtant inciter les investisseurs à la prudence. Lors d’une note précédente, nous avions recommandé d’acheter « au son du canon ». À ce stade, nous recommandons la prudence, le temps d’évaluer l’impact des événements et de la crise économique inévitable sur les évaluations des actions, en particulier en ce qui concerne Solidere et le secteur bancaire. Ainsi, après le boom de la construction qui avait commencé en 2002, on pourrait assister à un cycle baissier, notamment avec l’arrivée sur le marché de nombreux projets dont certains n’ont même pas démarré. En ce qui concerne les banques, l’impact du ralentissement et des pertes liés à la guerre reste à évaluer, en particulier l’ampleur des provisions qu’elles doivent constituer sur leurs portefeuilles de crédits. * Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de L’Orient-Le Jour.