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Ehud Olmert met au placard son plan de retrait unilatéral en Cisjordanie

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a admis que son plan de retrait unilatéral en Cisjordanie n’était plus à l’ordre du jour, suite aux ratés de la guerre au Liban, a-t-on appris hier auprès de son entourage. M. Olmert a confié cette semaine à des ministres et des dirigeants de son parti, le Kadima, qu’il était « inopportun » de relancer ce plan dit de « regroupement », et que le gouvernement donnerait la priorité à la réparation des dommages de la guerre dans le Nord. Il a estimé qu’il y avait trop peu de chances pour que l’opinion accepte ce plan après qu’Israël a été visé par des tirs de roquettes à partir de deux territoires dont l’armée s’était retirée unilatéralement, le Liban-Sud, évacué en mai 2000, et la bande de Gaza, évacuée en septembre 2005. L’état-major a en outre mis en garde contre un retrait unilatéral en Cisjordanie et le ministre de la Défense travailliste Amir Peretz y est opposé, privilégiant un accord préalable avec l’Autorité palestinienne, selon la même source. L’offensive israélienne lancée fin juin dans la bande de Gaza avait déjà compromis le plan de « regroupement » en Cisjordanie destiné à fixer la frontière orientale d’Israël, avec ou sans l’accord des Palestiniens. Le plan avait été élaboré dans la foulée du retrait israélien de la bande de Gaza, après 38 ans d’occupation. M. Olmert en avait fait son cheval de bataille dans la dernière campagne électorale, de sorte que la victoire du Kadima aux législatives du 28 mars avait été interprétée comme un plébiscite en faveur du plan. Le président George W. Bush avait apporté en mai un soutien à ce plan en recevant M. Olmert à Washington. Le plan prévoit un retrait de la plus grande partie de la Cisjordanie – le flou étant maintenu sur son étendue – et le démantèlement de dizaines d’implantations isolées. Bien qu’il prévoie le maintien, voire le renforcement des grands blocs de colonies, ce plan est stigmatisé par le lobby des colons et dénoncé par l’opposition de droite.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a admis que son plan de retrait unilatéral en Cisjordanie n’était plus à l’ordre du jour, suite aux ratés de la guerre au Liban, a-t-on appris hier auprès de son entourage. M. Olmert a confié cette semaine à des ministres et des dirigeants de son parti, le Kadima, qu’il était « inopportun » de relancer ce plan dit de « regroupement »,...