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Japon Koizumi défie Chinois et Coréens en visitant le sulfureux sanctuaire du Yasukuni

À six semaines de ses adieux au pouvoir, le Premier ministre nippon Junichiro Koizumi a défié Chinois et Coréens en visitant le sulfureux sanctuaire patriotique du Yasukuni à Tokyo pour la première fois le jour anniversaire de la reddition du Japon impérial en 1945. Escorté par un prêtre shintoïste, le Premier ministre, un libéral populiste, a prié pendant une dizaine de minutes à l’intérieur du sanctuaire. Le shintoïsme fut la religion nationale du Japon jusqu’en 1945. Le sanctuaire shintoïste du Yasukuni honore les 2,5 millions de Japonais tombés au champ d’honneur depuis la guerre civile de 1853, parmi lesquels sont comptés 14 criminels de guerre condamnés par les Alliés après la défaite de 1945. Mais en ranimant les fantômes du passé, M. Koizumi a pris le risque d’approfondir la grave crise diplomatique qui empoisonne depuis des mois les relations entre le Japon et ses voisins. La Chine et la Corée du Sud ont aussitôt convoqué les ambassadeurs du Japon et condamné vivement le pèlerinage « nationaliste » du dirigeant nippon, des critiques qualifiées d’« immatures » par ce dernier. Interrogé sur le choix hautement symbolique du 15 août – anniversaire de la défaite japonaise qui est officiellement fêtée en Chine comme en Corée – pour honorer de sa visite le haut lieu spirituel du nationalisme nippon, il a estimé qu’il s’agissait d’« une date appropriée ».

À six semaines de ses adieux au pouvoir, le Premier ministre nippon Junichiro Koizumi a défié Chinois et Coréens en visitant le sulfureux sanctuaire patriotique du Yasukuni à Tokyo pour la première fois le jour anniversaire de la reddition du Japon impérial en 1945. Escorté par un prêtre shintoïste, le Premier ministre, un libéral populiste, a prié pendant une dizaine de...