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Actualités - OPINION

Nouveau plongeon de 6,71 % de la Bourse de Beyrouth

La Bourse de Beyrouth, qui a repris ses cotations le 1er août après une suspension de ses activités depuis le 17 juillet à une semaine de l’offensive israélienne contre le Liban, a continué d’être frappée d’indécision en attendant un cessez-le-feu que le Conseil de sécurité de l’ONU n’arrive pas à imposer aux belligérants. Cela étant, les opérateurs ont procédé la semaine dernière par tâtonnement en manipulant leurs portefeuilles titres. Et malgré les fondements solides de plusieurs sociétés et banques cotées, le marché libanais des valeurs mobilières est resté déprimé par les mauvaises perspectives sur le terrain avec le bras de fer engagé au Liban entre Israël et le Hezbollah. Il a été sous pression à la veille du week-end après les échanges de menaces entre les dirigeants de l’État hébreux et le secrétaire général du parti de Dieu. Cela d’autant qu’on n’a pas encore l’idée claire sur ce qui va se passer en attentant la cessation des hostilités. Dans la crainte que le pire pourrait encore venir avant le cessez-le-feu, nombre d’opérateurs se sont tout simplement retirés du marché, estimant qu’il est trop tôt pour se livrer à une chasse aux bonnes affaires. De ce fait, ils ont continué à se focaliser non seulement sur les risques de représailles de part et d’autre, mais aussi sur l’extension de la guerre à d’autres pays de la région, ce qui a rendu la visibilité de plus en plus brouillée. En attendant donc que la situation se décante, la Bourse de Beyrouth a continué de plonger la semaine dernière alors que l’offensive israélienne s’intensifiait. En effet, les actions de Solidere, qui avaient opéré une baisse de 5 % à 16,53 $ à la reprise des cotations le 1er août contre 17,40 $ au 14 juillet, n’ont pas pu se stabiliser jusqu’à la fin de la semaine dernière. Elles ont continué de battre en retraite vendredi, après un statu quo, mercredi et jeudi, pour terminer finalement à 15,71 $, portant leurs pertes à 9,71 %. Mais il n’en demeurait pas moins que ce mouvement n’a pas été très significatif, d’autant qu’il ne s’est pas accompagné d’activité. À cet égard, on a relevé la négociation de seulement 132 456 actions A et B d’une valeur de 2 167 330 $, soit 38,65 % de la cote, contre 1 232 775 actions A et B d’une valeur de 23 860 607 $, soit 40,78 % du marché, à la fin de la semaine se terminant au 14 juillet dernier, à la veille de la suspension des cotations en Bourse. Phénomène identique dans le compartiment des bancaires, qui a représenté 58,48 % du marché la semaine dernière avec la négociation de 494 702 titres d’une valeur de 3 278 617 $ seulement contre 1 086 757 titres d’une valeur de 34 531 259 $ à la fin de la semaine se terminant au 14 juillet. En effet, les certificats GDR des banques Audi et BLOM ont reperdu 7,42 % et 7,08 % respectivement à 57,40 $ contre 62 $, et à 62,35 $ contre 67,10 $. Il en est de même des actions de la Byblos Bank dont la baisse a varié de 4,69 % sur ses actions prioritaires à 1,83 $, contre 1,92 $ et 4,64 % sur ses actions ordinaires à 1,85 $ contre 1,94 $, et celles de la Bank of Beirut qui ont reculé de 3,56 % à 13 $ contre 13,48 $ pendant la même période. Seul le cimentier Holcim est parvenu à se distinguer la semaine dernière en gagnant 1,51 % à 2,02 $ contre 1,99 $ au 14 juillet, dans la mesure où les travaux de reconstruction du pays devraient augmenter la demande en ciment. Cela étant, l’indice BLOM des valeurs libanaises a reperdu la semaine dernière 6,71 % à 1 197,01 points, son plus bas niveau depuis la mi-décembre, contre 1 283,16 points au 14 juillet, date de la dernière journée ouvrable après l’offensive israélienne du 12 juillet, portant ses dégâts à 19,76 % depuis le début des hostilités où il affichait déjà 1 491,73 points. Pourtant, ce mouvement de baisse s’est produit la semaine dernière dans des volumes d’affaires médiocres, ne dépassant pas au total quelque 665 308 titres d’une valeur de 5 607 007 $, contre 2 372 426 titres d’une valeur de 58 502 586 $ pendant la semaine se terminant au 14 juillet. Élie KAHWAGI

La Bourse de Beyrouth, qui a repris ses cotations le 1er août après une suspension de ses activités depuis le 17 juillet à une semaine de l’offensive israélienne contre le Liban, a continué d’être frappée d’indécision en attendant un cessez-le-feu que le Conseil de sécurité de l’ONU n’arrive pas à imposer aux belligérants. Cela étant, les opérateurs ont procédé la...