Nucléaire Rafsandjani dénonce la « tyrannie » de l’ONU

Le Conseil de sécurité des Nations unies « va commettre un nouvel acte historique de tyrannie » s’il enjoint à Téhéran de cesser de produire du combustible nucléaire, a estimé hier l’ancien président iranien Ali Akbar Hachémi Rafsandjani. L’Iran a réaffirmé jeudi sa détermination à produire du combustible nucléaire sur son propre sol, malgré les pressions internationales, et accusé les États-Unis de faire obstacle à une solution négociée à la crise, en insistant pour que le Conseil de sécurité prenne des sanctions. L’Iran, a rappelé Ali Larijani, principal négociateur sur le dossier, continue l’examen des propositions avancées par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne pour l’amener à renoncer à son programme d’enrichissement. « Ils vont commettre un nouvel acte historique de tyrannie à l’encontre de l’Iran, bien qu’il ait annoncé à plusieurs reprises qu’il était prêt à négocier », a estimé Rafsandjani dans son sermon lors de la grande prière du vendredi à Téhéran. « Si l’Iran acceptait, cela signifierait qu’il lève les bras et se rend », a ajouté le religieux iranien, qui conserve une forte influence politique au sein de la République islamique.