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BASKET-BALL - Dernière ligne droite avant le Mondial 2006 Yao et Wang, la « Grande Muraille » de Chine enfin reconstruite

L’équipe de Chine peaufine une stratégie à deux faces, basée sur les têtes haut perchées de ses pivots stars Yao Ming et Wang Zhizhi, à nouveau réunis après quatre ans de séparation lors du Championnat du monde de basket-ball qui débute le 19 août au Japon. « Pour le Mondial, la combinaison Yao-Wang est au point. Maintenant, le problème principal est de savoir quels autres joueurs sont les plus adaptés pour jouer avec eux », résume Gong Luming, le manageur de l’équipe. Pour briller – ce dont il ne doute pas un instant –, Gong Luming entend donc tout miser sur sa « Grande Muraille », avec les 2 mètres 26 de Yao Ming en position de pivot, tandis que Wang Zhizhi, 2,14 m, sera chargé de fixer les défenseurs, ou de tenter des paniers à trois points, un exercice dans lequel il excelle. « Nous allons faire de bons résultats parce que la combinaison Yao-Wang est le meilleur tandem de grands au monde », croit l’entraîneur qui néglige pourtant un paramètre : les deux piliers de la « Muraille » n’ont plus été associés en équipe nationale depuis 2001. Si Yao Ming, 25 ans, est resté l’enfant chéri des Chinois, leur soleil, leur Yang, malgré son exil américain aux Houston Rockets, Wang Zhizhi, la Lune (Yin), leur a tourné le dos. Durant quatre ans, l’actuel joueur des Miami Heats a été banni de l’équipe nationale pour avoir refusé d’honorer une sélection. Appâté par la perspective de jeux Olympiques à domicile, opportunément réconcilié avec des autorités chinoises conscientes de son talent, Wang, 29 ans, s’est fendu d’une lettre d’excuses pour retrouver sa place. Joueur de soutien avec le retour de Yao En l’absence de Yao Ming, victime d’une fracture d’un pied, Wang a démontré que son retour était un plus indéniable pour l’équipe de Chine lors d’une récente série de matches de préparation en Italie où il a affiché une moyenne de vingt points et dix rebonds, avec un pic à 44 points contre le Japon. « Cela m’a vraiment enthousiasmé qu’il marque 20 points à chaque match », a expliqué Yao Ming à un magazine spécialisé. « Le problème est de savoir s’il pourra s’adapter lorsque je reviendrai ». D’ici là, Wang Zhizhi va continuer à régner en solo sur l’attaque, notamment lors de tournois de préparation en France et en Espagne. « À mon retour, l’attaque et la défense vont se reconstruire autour de moi », a poursuivi Yao Ming. « Big Wang devra donc s’adapter à un nouveau rôle. De principal joueur offensif, il va devenir plus un joueur de soutien ». L’entraîneur lituanien de l’équipe, Jonas Kazlauskas, juge crucial de mettre le plus tôt possible le Yin et le Yang ensemble sur les parquets afin d’établir une stratégie « qui convienne aux deux. Mais comme Yao Ming doit encore travailler tout seul (en raison de sa blessure), il ne restera pas beaucoup de temps aux deux pour s’entraîner ensemble », regrette Kazlauskas qui devrait enregistrer le retour de sa tour de contrôle seulement début août, juste avant le début, le 11, d’un tournoi de préparation à Nankin (Chine). Au mieux le 7 août pour une rencontre amicale face aux États-Unis à Canton.
L’équipe de Chine peaufine une stratégie à deux faces, basée sur les têtes haut perchées de ses pivots stars Yao Ming et Wang Zhizhi, à nouveau réunis après quatre ans de séparation lors du Championnat du monde de basket-ball qui débute le 19 août au Japon.
« Pour le Mondial, la combinaison Yao-Wang est au point. Maintenant, le problème principal est de savoir quels autres...