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Espagne Débat sur les victimes de la guerre civile, 70 ans après

Le sort « indigne » réservé aux victimes républicaines de la guerre civile espagnole (1936-39) alimente un débat acerbe en Espagne entre la gauche et la droite, 70 ans après le début de ce conflit meurtrier. Déclenchée le 18 juillet 1936 par un putsch militaire, la guerre a coupé l’Espagne en deux et fait plus de 500 000 victimes, s’achevant par la victoire des forces nationalistes de droite et ouvrant la voie à la dictature répressive de Francisco Franco (1939-1975). Les historiens estiment généralement qu’en dehors des 300 000 victimes civiles et militaires des combats, environ 150 000 républicains et 60 000 nationalistes ont été sommairement exécutés au cours du conflit. Sans parler des quelque 50 000 sympathisants de gauche exécutés après 1939. Mais si les morts nationalistes ont été pleinement honorés par le régime franquiste, il n’en est pas de même des victimes républicaines, dont environ 30 000 sont encore entassées dans des charniers anonymes, selon les spécialistes. Le gouvernement socialiste de Jose Luis Rodriguez Zapatero, dont le grand-père fut fusillé par les franquistes, s’apprête à présenter au cours de la 2e quinzaine de juillet un projet de loi dite de la Mémoire historique sur les victimes des deux camps. Il ne s’agit pas de « ressusciter les morts » de cette guerre « incivile », dans laquelle « tout le monde fut victime », a indiqué M. Zapatero. Mais certaines victimes ont subi un sort « injuste » sous le franquisme et il faut le reconnaître et permettre à leurs proches de les honorer, a-t-il ajouté.
Le sort « indigne » réservé aux victimes républicaines de la guerre civile espagnole (1936-39) alimente un débat acerbe en Espagne entre la gauche et la droite, 70 ans après le début de ce conflit meurtrier. Déclenchée le 18 juillet 1936 par un putsch militaire, la guerre a coupé l’Espagne en deux et fait plus de 500 000 victimes, s’achevant par la victoire des forces nationalistes...