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Actualités

Identité graphique et publications

Depuis 1969, l’emblème solaire inspiré de Baalbeck-Héliopolis trône sur les affiches, les programmes, les billets, la paperasse et autres imprimés, formant l’identité graphique du festival. Cette roue solaire a été créée par David Corm. «Sous ses différentes formes, il s’agit d’un symbole presque universellement répandu, dont l’origine se perd littéralement dans la nuit des temps», indique l’architecte et designer. La roue solaire symbolise la nature cyclique du temps et de l’univers. Autour d’un axe (pôle) central et éternel dont tout est issu et où tout revient, le cosmos tout entier tourne pour retrouver toujours son point de départ. Ni évolution, ni involution, mais éternel retour. Celle-ci est agrémentée de quatre points, représentant les quatre planètes que l’on vénérait à l’époque romaine : Jupiter, Mercure, Vénus et Neptune. Les quatre parties se référent également aux quatre disciplines artistiques du spectacle: théâtre, musique, danse et chant. Depuis ses débuts, le festival édite chaque saison des livres-programmes couvrant une multitude de thèmes se rapportant soit à Baalbeck, soit au Liban. «Ils sont devenus au fil des années des pièces de collection de plus en plus recherchées», poursuit Corm qui en a réalisé trois, ainsi qu’une vingtaine d’affiches. Cette année, le catalogue, conçu par Halim Fayad, est évidemment dédié aux 50 ans du festival. À souligner également la parution, en 1994, d’un magnifique ouvrage richement documenté et illustré, intitulé Les riches heures du festival, dont la vente allait aider à la reprise des activités du festival. Une édition rendue possible grâce à la généreuse contribution de Nazek Rafic Hariri et au talent de Saad Kiwan, qui l’a conçu et réalisé. «C’est à tous les nostalgiques, mais surtout à tous ceux qui sont nés après le festival que s’adresse, comme une prière, ce livre des Heures, note Ghassan Tuéni dans l’introduction. Non pour leur dire ce que les anciens ont fait, mais ce qu’ils peuvent, eux, surpasser s’ils cessaient de rejeter l’histoire, de refuser leur propre mémoire, voire les souvenirs de leur héritage le plus immédiat.»
Depuis 1969, l’emblème solaire inspiré de Baalbeck-Héliopolis trône sur les affiches, les programmes, les billets, la paperasse et autres imprimés, formant l’identité graphique du festival.
Cette roue solaire a été créée par David Corm. «Sous ses différentes formes, il s’agit d’un symbole presque universellement répandu, dont l’origine se perd littéralement dans la nuit...