Le bloc parlementaire s’est réuni aux Cèdres sous la présidence de Geagea et en présence de Joe Sarkis Les députés FL souhaitent que l’affaire des détenus dans les geôles syriennes soit suivie par la Ligue arabe

Les députés des Forces libanaises et leur représentant au gouvernement, le ministre Joe Sarkis, se sont réunis hier aux Cèdres sous la présidence du chef du comité exécutif des FL, Samir Geagea. Ils se sont prononcés en faveur de la poursuite du dialogue national, « puisqu’il n’est pas d’autre moyen de faire sortir le pays du marasme dans lequel il se débat ». Les FL ont rappelé qu’ils respectaient le pacte d’honneur conclu à la table du dialogue national et ont déploré les campagnes de diffamation « qui ne font qu’éloigner le peuple de ses vrais problèmes ». Les députés FL ont adressé un mémorandum au Premier ministre demandant que l’affaire des détenus libanais dans les geôles syriennes soit suivie par le secrétaire général de la Ligue arabe, quitte à ce que la question soit examinée par le secrétaire général de l’ONU, si la Syrie ne répond pas favorablement aux initiatives de la Ligue arabe. Les FL ont également décidé d’assurer le suivi de la pétition parlementaire concernant l’affaire des détenus. Sur un autre plan, les FL ont décidé d’appeler à une session extraordinaire du Parlement, durant laquelle seraient notamment élus les membres du Conseil constitutionnel. Concernant la décision de déplacer la direction des facultés de droit et de sciences politiques ainsi que celle des beaux-arts et toute la faculté de médecine dentaire au nouveau bâtiment unifié de l’UL à Choueifate, les FL ont rappelé la nécessité de maintenir les deuxièmes branches de l’UL et de créer un campus pour ces dernières. En ce qui concerne les développements en Palestine, les députés ont indiqué que les FL se tenaient aux côtés « du peuple palestinien à l’intérieur des Territoires », tout en rappelant qu’il était urgent pour les Libanais d’édifier un État fort vu que la situation régionale risque de se détériorer. Au terme de la réunion, le député Antoine Zahra a répondu aux questions des journalistes. Il a estimé que les campagnes qui visent à renverser le gouvernement n’ont pas de fondement puisqu’il n’y avait pas moyen actuellement de former un nouveau gouvernement. « Si le gouvernement ne fait pas l’unanimité de tout le peuple libanais, il a le mérite de réunir le plus grand nombre de composantes politiques du pays », a conclu M. Zahra.