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Nucléaire L’Iran « ne doit pas chercher à gagner du temps », estime l’UE

L’Union européenne estime que l’Iran serait bien inspiré de ne pas traîner en longueur avec sa réponse à l’offre occidentale concernant son programme nucléaire, a déclaré hier à Moscou la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. « L’Iran ne doit pas chercher à gagner du temps », a dit Mme Ferrero-Waldner, qui doit participer aujourd’hui à une réunion des chefs de la diplomatie du G8 dans la capitale russe. Le dossier iranien sera au cœur de cette rencontre, a-t-elle confirmé. Elle a toutefois évité de répondre directement à une question sur d’apparentes divergences entre la position occidentale et celle de Moscou, le président russe Vladimir Poutine ayant déclaré mardi que son pays ne soutiendrait « aucun ultimatum ». Autre apparente divergence dans les voix occidentales, le ministre allemand de la Défense, Franz Josef Jung, a déclaré hier à Reuters que l’Iran devrait être autorisé à enrichir de l’uranium à des fins pacifiques sous contrôle étroit de l’Agence internationale de l’énergie atomique, afin de s’assurer qu’il ne tente pas de se doter de l’arme nucléaire. Les propos tenus par le ministre semblent indiquer qu’après des années de vaines négociations avec l’Iran, l’Allemagne et les autres puissances occidentales sont prêtes à un compromis avec Téhéran sur la question de l’enrichissement, afin de sortir de l’impasse et de parvenir à une solution pacifique. De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a demandé à l’Iran de répondre rapidement aux propositions qui lui ont été faites. M. Annan a adressé cette demande au ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, lors d’un entretien au siège de l’ONU à New York. Par ailleurs, la rencontre entre le haut représentant de l’Union européenne pour la Politique extérieure, Javier Solana, et le négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Larijani, qui devait avoir lieu cette semaine mais a été reportée, se tiendra la semaine prochaine, a indiqué hier la porte-parole de M. Solana sans en préciser ni la date exacte ni le lieu. Cette information a été confirmée par M. Larijani qui est resté tout aussi vague sur le lieu et la date de la rencontre. Une source diplomatique à Vienne avait indiqué mardi soir que les deux hommes pourraient se retrouver « vers la fin de la première semaine de juillet ou au début de la deuxième semaine de juillet », « en tout état de cause après le 29 juin (aujourd’hui, date de la réunion du G8) ». « C’est clair que les Iraniens veulent retarder le plus possible cette rencontre », a indiqué une autre source diplomatique. Tir de missile nord-coréen : Pékin se déclare « inquiet » Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, s’est déclaré « inquiet » hier de l’éventualité d’un tir d’essai de missile balistique à longue portée par les Nord-Coréens, appelant toutes les parties à éviter d’envenimer la situation. « Nous espérons que les différentes parties agiront dans le sens de l’intérêt supérieur et de la stabilité sur la péninsule (coréenne) et s’abstiendront de toute décision susceptible de détériorer la situation », a dit le Premier ministre chinois, soulignant « qu’aucun problème n’est facile à résoudre ». « Toutes les parties concernées doivent éviter toute attitude provocatrice qui renforcerait la méfiance », a-t-il également estimé. Selon M. Wen, le meilleur moyen de résoudre cette question serait de reprendre les négociations multipartites (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, États-Unis, Russie et Japon), menées depuis août 2003 pour convaincre le régime communiste nord-coréen de renoncer à ses ambitions atomiques. La Corée du Nord refuse de reprendre les négociations depuis novembre dernier. Un Sud-Coréen enlevé par le Nord revoit sa mère, 28 ans après Un Sud-Coréen que la Corée du Nord est accusée d’avoir enlevé en 1978 a revu sa mère hier, après 28 ans de séparation, lors d’une réunion de famille organisée à la frontière intercoréenne ultramilitarisée. Kim Young-nam, 45 ans, a été enlevé en 1978 à l’âge de 16 ans. Selon Séoul, il fait partie de 5 écoliers pris en otages afin de former des espions nord-coréens. Tous sont encore en vie. La Corée du Sud évalue à un demi-millier le nombre de ses ressortissants kidnappés par le régime communiste depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Le Nord n’a jamais reconnu avoir enlevé M. Kim, disant simplement qu’il a été découvert dans le pays et qu’il était autorisé à rencontrer sa mère, Choi Gye-wol, 82 ans. Cette dernière demandait depuis des années à voir son fils une dernière fois avant de mourir.
L’Union européenne estime que l’Iran serait bien inspiré de ne pas traîner en longueur avec sa réponse à l’offre occidentale concernant son programme nucléaire, a déclaré hier à Moscou la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. « L’Iran ne doit pas chercher à gagner du temps », a dit Mme Ferrero-Waldner, qui doit participer aujourd’hui à...