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Irak - Un Tunisien présenté comme le principal auteur du dynamitage du mausolée chiite de Samarra Maliki établit un premier contact avec des groupes d’insurgés

Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a exclu hier toute amnistie pour les auteurs d’attaques contre les soldats de la Force multinationale, disant en même temps avoir été approché par des insurgés voulant jeter les armes et dialoguer. Parallèlement, les autorités de Bagdad ont affirmé avoir capturé un Tunisien, membre d’el-Qaëda, présenté comme le principal auteur du dynamitage du mausolée chiite de Samarra, qui avait provoqué une vague de violences confessionnelles dans le pays. Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a indiqué hier avoir été contacté par « plusieurs » groupes armés dans le cadre de ses efforts de réconciliation nationale. « Je suis très optimiste et je peux dire que beaucoup parmi ceux qui étaient impliqués dans des actes violents, sous couvert de résistance, ont pris contact avec nous directement ou avec d’autres membres du gouvernement, avec l’intention de participer au processus politique et de jeter les armes », a-t-il déclaré. « De notre côté, nous accueillons favorablement la démarche de tous les frères qui veulent participer à la reconstruction de leur patrie, renoncer aux armes et laisser l’État consolider la sécurité, relancer l’économie et améliorer les services publics », a-t-il ajouté. « Nous sommes prêts à dialoguer avec eux et nous avons demandé à les rencontrer s’ils acceptent l’initiative de réconciliation. La porte est ouverte devant ceux qui n’ont pas commis de crime de sang », a encore dit M. Maliki. Le Premier ministre a précisé toutefois qu’il ne prévoyait aucune amnistie pour les rebelles qui ont tué des soldats américains. « L’amnistie n’inclut pas ceux qui ont tué des Irakiens ou des membres de la coalition, car ces soldats sont venus en Irak selon des accords internationaux pour aider le pays », a-t-il souligné, ajoutant : « Ceux qui prennent pour cible les étrangers travaillant en Irak (...), les compagnies et les médias ne peuvent bénéficier (de l’amnistie) parce qu’ils répandent la terreur et commettent des crimes (...) (ils) ne peuvent pas être libérés. » M. Maliki a estimé par ailleurs que les pays voisins pouvaient aider au succès de son projet de réconciliation. « La réussite du plan de sécurité et du projet de réconciliation dépend en partie de l’aide des pays arabes, qui consisterait à ne plus fermer les yeux sur les terroristes et à affronter ceux qui s’y activent pour soutenir le terrorisme », a-t-il dit. « Je suis optimiste à ce sujet, car il y a des signes indiquant que ces pays veulent aider l’Irak et les Irakiens à arrêter le bain de sang », a-t-il ajouté. Pour sa part, le parti Baas dissous a affirmé hier qu’il poursuivra la résistance contre l’occupation américaine, rejetant le plan de réconciliation de M. Maliki, selon un communiqué publié sur un site arabe. « Ce plan est une tentative américano-iranienne de sortir de l’impasse après une série de victoires obtenues par la résistance », a dit le parti. En outre, Bagdad a annoncé hier l’arrestation d’un Tunisien, membre d’el-Qaëda, présenté comme le principal auteur du dynamitage du mausolée chiite de Samarra, qui avait provoqué une vague de violences confessionnelles dans le pays. « Abou Ghoudama at-Tounsi a été arrêté récemment à Dhoulouiyah », au nord de Bagdad, lors d’une opération au cours de laquelle « 15 combattants étrangers ont été tués » en tentant d’attaquer une barrage de sécurité, a déclaré Mouaffak al-Roubaye, conseiller à la Sécurité nationale. Selon lui, ce Tunisien a été « sérieusement blessé (...), capturé, et a avoué avoir pris une part active » au dynamitage, le 22 février, du mausolée des imams Hassan al-Askari et Ali al-Hadi. Selon M. Roubaye, il agissait sous les ordres d’un Irakien, Haitham al-Badri, toujours recherché. L’attaque contre le mausolée a été menée, selon lui, par un groupe d’el-Qaëda composé de 4 Saoudiens, 2 Irakiens et du Tunisien. Le Tunisien serait entré en Irak en novembre 2003, et a avoué avoir « tué des centaines d’Irakiens ». M. Roubaye a affirmé que ce dernier avait tué Atwar Pahjat, la journaliste de la télévision al-Arabiya. Enfin, les violences quotidiennes ont fait hier 9 tués et 30 blessés.
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a exclu hier toute amnistie pour les auteurs d’attaques contre les soldats de la Force multinationale, disant en même temps avoir été approché par des insurgés voulant jeter les armes et dialoguer. Parallèlement, les autorités de Bagdad ont affirmé avoir capturé un Tunisien, membre d’el-Qaëda, présenté comme le principal auteur du...