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Les ciné-clubs

Sur mes lèvres, de Jacques Audiard Entre force et fébrilité, Sur mes lèvres suit la rencontre de deux marginaux dont les chemins se croisent. De la comédie au polar, en passant par le drame psychologique, le film jongle avec les genres. Pour reprendre une phrase du cinéaste: «À l’image des personnages – et principalement de Carla –, c’est un film qui passe d’un genre à un autre: de la comédie sociale au film noir. Dans ce sens, le changement du genre – ou le télescopage – fait partie du sujet même du film. Au sens strict, on peut dire que Carla (Emmanuelle Devos) change de genre et le film avec elle.» Les personnages, foncièrement complexes, sont d’ailleurs incarnés par des acteurs hors pair: Vincent Cassel en ex-taulard brutal et rustre, Emmanuelle Devos en secrétaire manipulatrice et séductrice, tous deux parfaits en antihéros solitaires et atypiques. Traqués par une caméra qui saisit en gros plans des parties de visages, les personnages se rapprochent de nous, forçant ainsi la proximité et la connivence. Impossible, à partir de là, de ne pas ressentir la palette d’émotions que nous offre le réalisateur. L’histoire: Carla, secrétaire dans une agence immobilière, souffre du manque de considération de la part de ses employeurs. Mais sa vie peu enviable va prendre une nouvelle tournure avec l’arrivée dans l’entreprise de Paul, qui tente de se réinsérer dans la société après avoir été incarcéré. Avec Emmanuelle Devos et Vincent Cassel. Auditorium de l’ESA, mardi 4 juillet à 20h300 PAR DYMA DEMIRDJIAN
Sur mes lèvres,
de Jacques Audiard

Entre force et fébrilité, Sur mes lèvres suit la rencontre de deux marginaux dont les chemins se croisent. De la comédie au polar, en passant par le drame psychologique, le film jongle avec les genres. Pour reprendre une phrase du cinéaste: «À l’image des personnages – et principalement de Carla –, c’est un film qui passe d’un genre à un...