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Actualités - CHRONOLOGIE

Un nouveau gène serait lié à une plus grande prévalence du cancer du sein

La mutation d’un gène combinée avec un autre gène mutant déjà connu pour prédisposer au cancer du sein a doublé les risques de la maladie dans un groupe de femmes en Islande, selon une étude publiée aux États-Unis. Bien que ces chercheurs islandais ne puissent pas encore dire si cette découverte s’applique au reste de la population féminine mondiale, ils pensent que ce gène dit BARD1 pourrait aider à comprendre le mécanisme génétique du cancer du sein, la forme la plus répandue de tumeur cancéreuse chez les femmes. La médecine avait découvert, il y a une dizaine d’années, que les gènes BRCA1 et BRCA2 sont liés à des formes héréditaires de cancer du sein. Les femmes ayant l’un ou l’autre de ces gènes défectueux ont jusqu’à sept fois plus de risques de développer ce cancer comparativement à celles n’en ayant aucun. Mais elles ne comptent que pour 15% au plus de tous les cas de cancer du sein, ce qui conduit les chercheurs à penser que d’autres facteurs génétiques jouent un rôle, le BARD1, à titre d’exemple. Le Dr Kari Stefansson et ses collègues de la firme de recherche deCode Genetics Inc., à Reykjavik, en Islande, ont suivi dans leur étude 1090 Islandaises souffrant d’un cancer du sein et 703 autres femmes saines d’âge comparable. Ils ont trouvé le gène BARD1 chez 2,8% de celles atteintes d’un cancer du sein contre seulement 1,6% dans le groupe sans tumeur cancéreuse. Toutefois, chez celles ayant un gène mutant BARD1 combiné au gène BRCA2, le plus commun en Islande, le risque de cancer du sein était doublé. « Quand une femme a ces deux gènes (BARD1 et BRCA2), elle est quasiment certaine de développer une tumeur cancéreuse du sein », a expliqué le Dr Stefansson, dont l’étude est publiée dans la version en ligne du journal PlosMedicine (www.plosmedicine.org). La firme deCode Genetics qui a financé cette étude a indiqué qu’elle faisait des recherches visant à mettre au point un test permettant de détecter la mutation du gène BARD1.

La mutation d’un gène combinée avec un autre gène mutant déjà connu pour prédisposer au cancer du sein a doublé les risques de la maladie dans un groupe de femmes en Islande, selon une étude publiée aux États-Unis.
Bien que ces chercheurs islandais ne puissent pas encore dire si cette découverte s’applique au reste de la population féminine mondiale, ils pensent que ce gène...