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Actualités - CHRONOLOGIE

Les portes de Damas sont ouvertes à Siniora, Aoun et Hariri, affirme Assad

Dans une interview au quotidien al-Hayat, à paraître aujourd’hui, le président syrien Bachar el-Assad affirme que la Syrie est prête à accueillir le Premier ministre, Fouad Siniora, « même sans ordre du jour ». « Mais c’est lui qui n’est pas venu », ajoute-t-il, indiquant que les portes de Damas sont ouvertes au général Michel Aoun et qu’il avait donné cette même réponse il y a quelques mois aux responsables arabes qui l’interrogeaient sur le point de savoir s’il était disposé à recevoir le chef du Courant du futur, Saad Hariri, au cas où ce dernier présidait le gouvernement. Prié de dire s’il pouvait entretenir avec le chef du CPL les mêmes relations qu’il entretient avec le président Émile Lahoud, M. Assad rappelle que son pays avait des rapports « mauvais et conflictuels » avec le général Aoun. « Mais il n’essaie pas de se venger de la Syrie ou de lui causer du tort. Au contraire, il la défend et nous ne pouvons pas ne pas en tenir compte », fait-il remarquer, soulignant par ailleurs que son pays avait été le premier à évoquer l’échange d’ambassadeurs avec le Liban. « Nous refusons cependant d’agir sous la pression », dit-il. Enfin, le président syrien rejette à nouveau la délimitation des frontières à Chebaa. « Les objectifs de ce projet sont connus », dit-il. Aoun : « Je ne défends ni n’attaque la Syrie » Prié de commenter les propos du président Assad, le général Michel Aoun a affirmé en soirée à L’Orient-Le Jour que le chef de l’État syrien « prouve ainsi sa volonté d’ouverture vis-à-vis de toutes les personnalités et de toutes les parties libanaises ». « Cela est révélateur, à mon avis, d’une disposition syrienne à ouvrir une nouvelle page avec le Liban, ce qui rejoint tout à fait ce que je prône », a indiqué le général Aoun. Il a rappelé, dans ce cadre, qu’il était en faveur de l’établissement des meilleures relations entre les deux pays maintenant que les forces de Damas ont quitté le pays et que l’état de guerre est fini. Concernant la formule du président Assad selon laquelle il « défend la Syrie », le général Aoun a indiqué : « Je ne défends pas la Syrie. D’ailleurs, elle n’a pas besoin de moi pour se défendre, elle peut le faire seule. Mais je ne l’attaque pas non plus. C’est ce que le président Assad a voulu dire. Il se comporte avec nous comme nous nous comportons avec lui. »
Dans une interview au quotidien al-Hayat, à paraître aujourd’hui, le président syrien Bachar el-Assad affirme que la Syrie est prête à accueillir le Premier ministre, Fouad Siniora, « même sans ordre du jour ». « Mais c’est lui qui n’est pas venu », ajoute-t-il, indiquant que les portes de Damas sont ouvertes au général Michel Aoun et qu’il avait donné cette même réponse il...