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L’Angola veut encore faire un miracle face à l’Iran

Une victoire de l’Angola mercredi face à l’Iran pourrait provoquer une des plus grandes surprises du Mondial de football en ouvrant les portes des 8es de finale aux « Antilopes noires », qui ont réussi l’exploit de forcer les Mexicains au partage des points (0-0). L’Angola doit battre l’Iran, déjà éliminé (défaites 3-1 contre le Mexique et 2-0 face au Portugal), et compter sur une victoire du Portugal face au Mexique, tout en remontant une différence de buts pour l’heure défavorable (+2 contre -1). « Pour notre première Coupe du monde, nous prenons un point dès notre deuxième match. C’est donc le meilleur résultat de l’histoire du football angolais », affirme le sélectionneur Luis Goncalves De Oliveira, surnommé « le faiseur de miracles » après avoir qualifié pour le Mondial allemand la sélection d’un pays sorti exsangue, en 2002, de 27 ans de guerre civile. Face au Portugal (défaite 1-0) et au Mexique (0-0), les Angolais ont montré d’énormes qualités athlétiques et une volonté farouche. Aidés par leur gardien Joao Ricardo, ils ont compensé leurs faiblesses techniques et leur manque d’expérience. Ce nul arraché à la quatrième nation du football, selon le classement FIFA, « est comme une victoire car nous étions réduits à dix », se félicite l’attaquant et capitaine, Akwa. De Oliveira, privé de son milieu de terrain André (suspendu), a prévu d’aligner un second attaquant, Love, en soutien d’Akwa. « C’est clair, nous devons jouer plus offensivement », explique De Oliveira. Pour l’Iran, l’essentiel est désormais de partir la tête haute. « C’est une question de fierté pour nous, assure le milieu de terrain Ferydoon Zandi. Nous ferons tout pour sortir du tournoi par la grande porte. » Le sélectionneur, le Croate Branko Ivankovic, qui quittera son poste après le Mondial, est privé de son défenseur et unique buteur Yahya Golmohammadi, blessé à une épaule. Le milieu Javad Nekounam est, lui, suspendu. Pour ce dernier match, Brankovic pourrait faire entrer l’attaquant Ali Daei, rétabli d’une blessure au dos. À 37 ans, le meilleur buteur de l’histoire en sélection nationale (109 buts en 148 sélections) tous pays confondus pourrait alors faire ses adieux pour ce qui sera son dernier match de Coupe du monde.

Une victoire de l’Angola mercredi face à l’Iran pourrait provoquer une des plus grandes surprises du Mondial de football en ouvrant les portes des 8es de finale aux « Antilopes noires », qui ont réussi l’exploit de forcer les Mexicains au partage des points (0-0).
L’Angola doit battre l’Iran, déjà éliminé (défaites 3-1 contre le Mexique et 2-0 face au Portugal), et compter...