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Actualités - CHRONOLOGIE

Pékin appelle Téhéran à retourner à la table des négociations L’offre des grandes puissances est un « pas en avant », estime Ahmadinejad

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé hier que l’offre des grandes puissances, dont la Chine, pour convaincre son pays de suspendre l’enrichissement d’uranium était un « pas en avant » réaffirmant qu’il ne cherchait pas à développer l’arme nucléaire. « J’ai donné comme instruction à mes collègues de l’examiner avec attention », a déclaré le président iranien. M. Ahmadinejad, qui s’exprimait après une rencontre à Shanghai avec son homologue chinois Hu Jintao, faisait référence à la proposition présentée par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Grande-Bretagne, Chine, France, Russie et États-Unis) et l’Allemagne, contentant des mesures incitatives, notamment d’ordre économique, si Téhéran suspend son enrichissement d’uranium. Lors de leur rencontre, le président Hu a appelé l’Iran à retourner à la table des négociations, affirmant que « la proposition de la Chine, de la Russie, des États-Unis et de l’Europe fournissait une nouvelle chance pour le règlement du problème », selon Chine Nouvelle. M. Ahmadinejad a indiqué ensuite, lors d’une conférence de presse, que les autorités iraniennes donneraient « une réponse en temps voulu en prenant en compte les intérêts internationaux de la République islamique d’Iran ». Lors d’une rencontre informelle à Shanghai avec des journalistes, le président russe Vladimir Poutine a de nouveau exprimé son optimisme sur le fait que l’offre des grandes puissances pouvait apaiser les tensions. « C’est une vraie avancée grâce aux six pays qui cherchent une solution et grâce à l’Iran qui n’a pas rejeté les propositions », a déclaré M. Poutine, qui a également rencontré Mahmoud Ahmadinejad jeudi. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait toutefois implicitement rejeté jeudi la proposition, affirmant que l’Iran « ne plierait pas face à ces pressions et (que) la poursuite de cette avancée scientifique était son objectif fondamental et essentiel »

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé hier que l’offre des grandes puissances, dont la Chine, pour convaincre son pays de suspendre l’enrichissement d’uranium était un « pas en avant » réaffirmant qu’il ne cherchait pas à développer l’arme nucléaire. « J’ai donné comme instruction à mes collègues de l’examiner avec attention », a déclaré le...