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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth est restée volatile la semaine dernière

Après plusieurs semaines de volatilité sur fond d’inquiétudes politiques, les opérateurs à la Bourse de Beyrouth ont eu la semaine dernière une nouvelle fois les yeux rivés sur la scène intérieure dont l’évolution est restée préoccupante. Les dirigeants libanais, qui ont repris leur conférence du dialogue national jeudi dernier pour discuter du désarmement du Hezbollah, n’ont enregistré aucune progression dans ce sens. Ils ont décidé de se retrouver le 29 juin pour évoquer cette question épineuse et se sont contentés de conclure un « pacte d’honneur » visant à résorber les tensions confessionnelles. Ce développement, qui est censé prolonger le climat de prudence et d’expectative dans le pays, n’a pas tardé à se répercuter négativement sur l’activité du marché des valeurs mobilières qui manque toujours de motivations à l’achat comme à la vente, alors que les grands investisseurs continuaient à opter pour le « wait and see », s’abstenant de prendre la moindre initiative dans un sens ou dans un autre. Pourtant, les investisseurs individuels et les opérateurs « au jour le jour » sont restés les principaux acteurs sur le marché. Ceux-ci, en procédant quotidiennement à quelques petites opérations d’achat et de vente de certaines valeurs cotées, ont apporté une certaine irrégularité à la tendance générale d’un marché qui manquait initialement d’orientation claire. L’approche de la tenue de la deuxième assemblée générale de Solidere aujourd’hui, qui a à son ordre du jour la distribution d’un dividende de 60 cents par action à titre de l’exercice 2005, a réveillé l’intérêt de certains opérateurs pour les actions de cette société dont les perspectives demeurent des plus attrayantes dans un contexte de stabilité politique. C’est ainsi que les actions A de cette société ont progressé de 22,34 $ à 22,47 $ (+0,58 %) et ses actions B de 22,11 $ à 22,59 $ (+2,17 %). Ce mouvement s’est produit dans des échanges relativement nourris portant sur 347 661 actions des deux catégories d’une valeur de 7 807 839 $, soit 50,10 % de l’ensemble de la cote la semaine dernière. Dans le compartiment des bancaires, qui a représenté 46,43 % du marché avec 512 314 titres négociés d’une valeur de 7 237 416 $, la tendance était mitigée avec une prépondérance des baisses. D’un côté, on a relevé le repli des actions ordinaires de la Byblos Bank de 2,34 $ à 2,26 $ (-3,42 %), ainsi que de ses actions préférentielles de 104,00 $ à 102,10 $ (-1,83 %) et prioritaires de 2,39 $ à 2,37 $ (-0,84 %) avec les certificats GDR de la BLOM Bank de 73,90 $ à 73,55 $ (-0,47 %). Et de l’autre côté, les actions de la BLC Bank ont progressé de 11,50 $ à 11,67 $ (+1,48 %), et celles de la Bank of Beirut de 13,87 $ à 13,90 $ (+0,22 %) ainsi que les certificats GDR de la Bank Audi de 67,25 $ à 67,40 $ (+0,22 %). Sur le restant de la cote, le cimentier Holcim a reculé de 2,41 $ à 2,30 $ (-4,56 %) sur des prises de bénéfices, et les parts du Beirut Golden Income de 108 500 LL à 107 500 LL (-0,92 %). Hausses et baisses se sont ainsi contrebalancées, permettant à l’indice BLOM des valeurs libanaises à réduire très sensiblement ses dégâts pour afficher à la fin de la semaine dernière 1 544,82 points contre 1 545,40 points à la fin de la semaine qui l’a précédée (-0,04 %). Mais l’activité du marché est restée très mince avec la négociation de 1 098 815 titres d’une valeur de 15 586 851 $, contre 1 033 320 titres d’une valeur de 14 746 723 $ pendant la même période. Élie KAHWAGI
Après plusieurs semaines de volatilité sur fond d’inquiétudes politiques, les opérateurs à la Bourse de Beyrouth ont eu la semaine dernière une nouvelle fois les yeux rivés sur la scène intérieure dont l’évolution est restée préoccupante. Les dirigeants libanais, qui ont repris leur conférence du dialogue national jeudi dernier pour discuter du désarmement du Hezbollah, n’ont...