Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Courte mais importante victoire de la France face au Mexique (1-0) Pas de récital d’adieu de Zidane

Zinedine Zidane n’a pas offert au Stade de France, samedi face au Mexique (1-0), le récital que 80 000 spectateurs attendaient du capitaine des Bleus, qui fêtait là sa 100e sélection et faisait ses adieux à l’enceinte qui l’a vu devenir champion du monde de football en 1998. Ce devait être « la fête à Zizou ». Le SDF s’était paré de banderoles à sa gloire (« Zizou, 100 fois merci », « Zizou, fais-nous encore rêver »), la foule guettait ses dernières arabesques, mais, samedi, il ne fut point question de cela. Comme si le magicien avait laissé ses tours dans le sac. Un peu à l’image de ses adieux au stade Santiago-Bernabeu, avec le Real Madrid, il y a quelques semaines, où, étranglé par l’émotion, ZZ ne fut pas au top. À la 52e minute, le Stade de France vit son « Zizou » se diriger vers le banc la tête basse et lui rendit tout de même hommage avec une belle ovation. Rien de délirant toutefois. Certes, plus de clameurs et de bruit que pour la sortie – tristement anonyme – de Thuram, deux minutes auparavant, et pour celle de Makelele deux minutes encore avant, mais bien moins de décibels quand même que pour l’entrée en jeu de Ribéry (75e), réclamé par le SDF depuis un bout de temps. À croire que quand une idole s’éteint, une autre s’éveille. D’ailleurs, au baromètre de la foule, on aura noté que Fabien Barthez fut beaucoup moins sifflé que contre la Slovaquie en mars, même si des « Coupet, Coupet » descendirent des tribunes en fin de match. Alors que Vikash Dhorasoo en a pris vraiment pour son grade lorsqu’il remplaça Zidane puis lors de ses premiers ballons. Rarissimes Zidane, 33 ans, pour sa 18e sélection avec le brassard de capitaine, n’a pas forcé le verrou mexicain. Étouffé par deux adversaires à chaque ballon, ZZ est apparu inhabituellement maladroit, avec de mauvaises passes et des contrôles ratés. C’est à ces évènements rarissimes qu’a assisté le SDF, qui a néanmoins continué à gratifier son idole de bruyants « Zizou, Zizou » pour l’encourager. Le dernier match du maestro à Saint-Denis ne restera pas comme le meilleur. Mais était-ce possible ? Zidane avait prévenu, vendredi en conférence de presse, qu’il abordait cette rencontre « simplement comme un match de préparation à la Coupe du monde ». Pas comme celui de sa 100e cape, ni celui de ses adieux à son stade fétiche. Les ingrédients étaient pourtant réunis pour l’hommage au héros. Ses coéquipiers l’avaient d’ailleurs laissé entrer seul sur la pelouse pour l’échauffement, comme à Montpellier face à la Côte d’Ivoire en août dernier pour son premier match depuis l’annonce de son retour chez les Bleus. Mais le leader charismatique des Bleus sait qu’il y a encore du chemin jusqu’à Berlin, où il espère vivre l’apothéose de sa carrière. Ses vrais adieux, c’est bien le 9 juillet qu’il veut les faire.
Zinedine Zidane n’a pas offert au Stade de France, samedi face au Mexique (1-0), le récital que 80 000 spectateurs attendaient du capitaine des Bleus, qui fêtait là sa 100e sélection et faisait ses adieux à l’enceinte qui l’a vu devenir champion du monde de football en 1998.
Ce devait être « la fête à Zizou ». Le SDF s’était paré de banderoles à sa gloire (« Zizou, 100 fois...