Le Brésil, la France et l’Angleterre, équipes préférées des sponsors

Les équipes nationales de football du Brésil, de la France et de l’Angleterre sont dans cet ordre les formations préférées des sponsors commerciaux, selon une enquête publiée jeudi à Londres. L’agence de marketing Global Sponsors a enquêté auprès des acheteurs de droits de parrainage des plus grandes entreprises mondiales pour établir ce classement. La « seleçao » brésilienne arrive en tête, ce que Michael Stirling, de Global Sponsors, explique par « le cocktail de style et de passion qui caractérise leur jeu et crée une équipe que le grand public admire ». Les Brésiliens, qui défendront en juin et juillet en Allemagne leur titre mondial remporté en 2002, disposent d’une équipe presque unanimement louée pour son style intuitif et créatif porté vers l’attaque. Ils seront emmenés en Allemagne par des stars du calibre de Ronaldinho, Ballon d’or 2005 et vainqueur mercredi de la Ligue des champions, Ronaldo et Robinho. L’équipe de France, caractérisée par « une pléiade de stars dont Zinedine Zidane, Thierry Henry et Patrick Vieira », bénéficie de la forte notoriété de ses vedettes, qui dope sa valeur marchande. « Faire jouer ensemble ces stars crée une plate-forme de rêve pour les parraineurs, car elle permet de communiquer hors d’Europe et d’avoir accès à tous les continents », explique M. Stirling. Quant à l’Angleterre, elle bénéficie de la forte exposition mondiale de son championnat, où s’illustrent des poids lourds commerciaux comme Chelsea ou Manchester United, ou du capitaine star David Beckham. « Toutefois, certains clients font remarquer qu’il manque à l’Angleterre l’esprit de compétition et de gagne », ce qui lui vaut de se retrouver seulement troisième, précise Michael Stirling. Les sept équipes complétant le classement sont, dans l’ordre, un quatuor latin composé du Portugal, de l’Italie, de l’Espagne et de l’Argentine, suivi de la Corée du Sud, des Pays-Bas et du Ghana, seul pays de la liste à participer en Allemagne à sa première Coupe du monde. Parmi les absents remarqués de ce classement figurent l’Allemagne et les États-Unis, deux formations dont le rayonnement hors de leurs frontières est jugé très limité par les entreprises désireuses de s’exposer à un public mondial.