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Rétablissez l’importation d’habits usagés

Je voudrais relater un fait qui s’est produit au mois de septembre 2004. Le ministre de l’Industrie de l’époque a décrété l’interdiction de l’importation d’habits usagés, commerce existant depuis des décennies, sous prétexte de protéger l’industrie nationale du textile, en déclin. Nous avions alors réagi au nom des importateurs lésés, dont nous faisons partie, et au nom des consommateurs, lesquels représentent le tiers de la population libanaise. Nous avons entrepris des démarches auprès des ambassades de pays exportateurs, auprès de la représentation de la Délégation européenne au Liban et dernièrement auprès du ministère de l’Industrie, duquel nous avons senti une bienveillante attention à notre requête, sans malheureusement obtenir la promesse formelle d’une abrogation de ce décret. L’arrêt de l’importation d’habits usagés pave la voie à la fraude et à la contrebande ; elle ôte au Liban sa place de pays du commerce libéral, enviée par nos voisins qui cherchent à nous supplanter, sans jamais avoir le moindre impact positif sur l’industrie nationale du textile. Celle-ci devrait plutôt être orientée vers un produit haut de gamme et à haute valeur ajoutée, telles la haute couture et les boutiques de luxe, pour contourner l’invasion de produits du Sud-Est asiatique et principalement de Chine. En revanche, le rétablissement libéral de l’importation d’habits usagés résoudra une quantité non négligeable de problèmes sociaux que doivent affronter malheureusement les consommateurs démunis. Enfin, le rétablissement de la libre importation d’habits usagés nous permettra de respecter les clauses des accords passés dans le cadre de l’Euromed et rouvrira la place du Liban aux acheteurs voisins, africains ou moyen-orientaux, et réalimentera le pays en devises. Pour toutes ces raisons, nous invitons donc les autorités à abroger sans tarder le décret d’interdiction. Garbis KARAYAN
Je voudrais relater un fait qui s’est produit au mois de septembre 2004. Le ministre de l’Industrie de l’époque a décrété l’interdiction de l’importation d’habits usagés, commerce existant depuis des décennies, sous prétexte de protéger l’industrie nationale du textile, en déclin.
Nous avions alors réagi au nom des importateurs lésés, dont nous faisons partie, et au nom...