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Actualités - CHRONOLOGIE

Les bâtonniers de Beyrouth et de Tripoli se déchaînent contre la paralysie du CSM Les avocats en colère boycottent les prétoires

Il se faisait attendre, ce cri de la société civile qui devait rappeler aux forces politiques que la voie de la démocratie libanaise passe également et surtout par l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les Ordres des avocats de Beyrouth et de Tripoli se sont unis hier pour exiger « la fin de la mainmise politique sur la magistrature », une mainmise qui, selon eux, empêche depuis des mois la désignation des cinq juges qui doivent compléter la formation du Conseil supérieur de la magistrature, actuellement paralysé et pris en otage par les tiraillements entre majorité, minorité et présidence de la République. Montrant du doigt « les complicités » qui bloquent la situation, les bâtonniers des deux Ordres ont demandé au ministre de la Justice, Charles Rizk, « d’assumer ses responsabilités en présentant un décret de nomination des juges ». Ils ont également critiqué « le silence » des magistrats « devant la destruction de l’institution judiciaire », les invitant même à « se soulever » pour rendre à la justice son indépendance. Enfin, ils ont exprimé leur colère en appelant les avocats à boycotter les prétoires lundi sur tout le territoire libanais. En soirée, des sources de la majorité ont cependant indiqué à L’Orient-Le Jour que des initiatives seront bientôt prises pour mettre un terme à la crise du CSM. L’article de Samer GHAMROUN
Il se faisait attendre, ce cri de la société civile qui devait rappeler aux forces politiques que la voie de la démocratie libanaise passe également et surtout par l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les Ordres des avocats de Beyrouth et de Tripoli se sont unis hier pour exiger « la fin de la mainmise politique sur la magistrature », une mainmise qui, selon eux, empêche depuis des...